Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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NOTICE
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le nickel est à son tour attaqué par l'acide, et l'hydrogène qui se dégage se fait remarquer par son odeur fétide. L'amalgame perd ainsi la presattique totalité du zinc qu'il retenait et devient rable à l'aimant. Il s'unit, à froid, à de nouvelles quantités de mercure, avec une grande facilité ; on peut ainsi le rendre malléable et même liquide.
Exposé au contact de Fair sec ou humide, il se recouvre bientôt d'une poudre noire d'oxide niecolique qui s'accroît de plus en plus jusqu'à ce que l'alliage soit détruit et que le mercure ait repris sa fluidité primitive. Il ne s'altère pas aussi facilement sous l'eau. Chauffé dans un tube de verre fermé à l'une de ses extrémités, il laisse dégager le mercure, le nickel reste sous forme d'une masse spongieuse, gris de cendre, prenant l'éclat métallique par le frottement, et fortement attirable au barreau aimanté. Les acides sulfurique et hydrochlorique , étendus de deux fois leur volume d'eau n'attaquent que très - faiblement l'amalgame à froid; à chaud, le nickel s'oxide et s'y dissout lentement. L'acide nitrique dissout les deux métaux eu même temps, à froid comme à chaud. Amalgame de cobalt.
Le même mode d'amalgamation réussit également pour le cobalt; les mêmes précautions sont nécessaires pour obtenir l'alliage à l'état de pureté désirable. Par l'ébullition avec l'acide sul-
furique, le zinc en est facilement séparé, sans altération du cobalt. Il se montre alors avec les caractères suivants il est d'un blanc d'argent
SUR QUELQUES AMALGAMES.
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mat, et présente plus ou moins de solidité, suivant la proportion de mercure qu'il contient; son
action sur le barreau aimanté est très-forte, même avant l'élimination complète du zinc. Comme l'amalgame de nickel, il se décompose à l'air, en
se recouvrant d'une poudre noire d'oxide cobaltique; chauffé dans un tube, ou. surie charbon, le mercure se volatilise, et le cobalt reste sois forme d'une masse grise, attirable à l'aimant. Les amalgames deunickel et de cobalt peuvent être également obtenus en mettant l'amalgame de
zinc en contact avec une dissolution neutre de chacun de ces métaux dans l'acide sulfurique ou dans l'acide hydrocblorique ; la substitution s'opère aussi bien, mais elle exige un temps beaucoup plus long; je préfère donc me servir du premier procédé, en
ayant toujours soin de faire bouillir l'amalgame obtenu, avec l'acide sulfurique étendu d'eau. Ce dernier traitement me parait indispensable i.our éliminer, aussi complétement que possible, le zinc qui ne s'en sépare qu'avec difficulté. Avec le nitrate neutre de nickel ou de cobalt. l'amalgame de zinc est bien décomposé, niais le cobalt et le nickel se précipitent à l'état d'oxide , et le mercure reprend sa fluidité. Les dissolutions cuivriques ammoniacales sont facilement décomposées par l'amalgame de zinc ; le cuivre s'unit promptement au mercure, en for-
mant à sa surface de petites ramifications blanches, très-légères ; cet alliage ayant déjà été ob-
tenu par d'autres moyens, sa description, ici, serait superflue.
Les dissolutions neutres de chrôme , d'urane, de fer et de manganèse sont aussi décomposées _Tome xr, i839. 4