Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DE LAROQUE ( GIRONDE ).
OSSEMENTS DE MAMMIFÈRES
y extraire de l'argile. Cette chute fit voir à dixsept pieds au-dessus du sol, une cavité en voûte,
remplie d'ossements mêlés avec des terres rousses, sablonneuses pareilles 'celles du coteali: Parmi les ossements on reconnut des dents de liceuf, de. cheval et d'autres animaux inconnus dans le eys. Cette caverne était creusée dans le calcaire gros-
sier tertiaire. Au mois de janvier 1826, le hasard encore fit découvrir une autre caverne, commune de SaintMacaire , dans une carrière au pied déq'ancien
manoir de T.i-avisson , et à 25 mètre a' dessus des basses .eaux de lw Garonne (i).- Cétté ,COserrieest, comme la précédente', creusée dans leY,éal.:-
caire grossier. Elle était remplie d'ossements briSéSifusément entassés . et enveloppés' d'une terre'rkiisSe,, sablon et0?1'tfir compacte, mêlée de galets très-petit nombre de coquilleS terrestres.
M. Billaudel y a constatéAa présence d'osse ments appartenant aux .genreS,Suivants. cheval, cerf ,,nochori;, climpagnol , hyène, taupe et Ilaireaui(2). Outre les nombreux :débris de rnanirnifèrg renfermés dans les Cleue'ïlavernes que je viens Bulletin de la Société linnéenne de Bordeaux 1826 et 1827, mémoire _publié par M., Billaudel , membre correspondant. M. Billaudel a recueilli dans la commune d'Aillas arrondissement de Bazas , Gironde, des ossements dé nocéros et de cerf mêlés à des débris d'anoplotheriuin , trionyx , etc. Mais ce gîte appartient à la formation d'eau douce inférieure. Les ossements d'Aillas ne manifestent par 'l'action du feu aucune odeur animale , tandis que ceux de Lavisson en produisent une très - prononcée et noircissent fortement ( Actes de la Société linnéenne Bordeaux, tome VII, 2^ livraison, 1835).
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d'indiquer, on a signalé des ossements de cerf plusieurs tourbières du département. M. jouarmet a trouvé deux dents molaires d'éléphant dans les sables avec galets quartzeux qui recouvrent le calcaire grossier à Terre -Nègre, commune de Bordeaux. M. Baumgarten, ingénieur des ponts et chaussées à Marmande (Lot-etGaronne ), a recueilli également une molaire d'éléphant en aval de cette ville sur la rive droite de la Garonne, dans les sables, avec galets quartzeux qui constituent le sol de la piaine haute et recouvrent les argiles associées à la molasse sableuse de la formation tertiaire d'eau douce infédans
rieure.
Le 17 avril 1837, en parourant la commune de Bassens, rive droite de la Garonne, en aval de Bordeaux, j'ai rencontré moi-même un gîte d'ossements qu'il m'a paru utile de signaler. Ce gîte se trouve au lieu dit Laroque, à 1.5oo mètres environ N.-N.-0 du clocher de Bassens, sur un petit plateau de forme circulaire , ayant
à peu près loo mètres de diamètre, et élevé
d'environ to mètres au-dessus de la plaine, qui, elle-même, est déjà à l'abri des plus hautes crues et marées de la'rGaronne.
Ce plateau déborde à l'ouest la lire des co, teaux, et se trouve presque isolé dans a plaine où il s'avance. Il est formé de calcaire grossier tertiaire, contenant diverses coquilles' marines parmi lesquelles on remarque de nombreuses milliolithes, on y rencontre aussi des ossements de cétacés. Presque toute sa superficie est couverte de vignes, dont la plantation a exigé un défoncement
ou culture profonde, de près d'un mètre. C'est seulement à l'est de la maison d'exploitation et Tome X V, 1839.
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