Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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PRÉPARATION MÉCANIQUE
DES MINERAIS DE FER.
Patouillets. Tous les patouillets des départements de la Meuse et des Ardennes sont mûs par
doit être ordonné de telle sorte, que l'une des cuves soit à la première partie de l'opération,
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des roues hydrauliques. Les bocards à mines, étant toujours accompagnés de patouillets , le dessin d'un bocard à mine , joint à cette notice, présente en même temps un patouillet. Il y a des patouillets à une et à deux cuves : les
patouillets à deux cuves doivent être préférés; i-nais la force motrice dont on dispose ne permet pas toujours de les établir ainsi. Une cuve de patouillet présente trois orifices i° l'orifice supérieur par où arrive l'eau alimentaire; °l'orifice latéral, placé u n peu plus bas que le précédent , et par lequel s'écoule constamment l'eau sale ; 3° l'orifice inférieur, par lequel le minerai lavé se rend dans un bassin où l'on achève de le purifier.
tandis que l'autre est à la seconde. Détails économiques. Minerai à laver, / quintal Transport, à raison de 3 centimes par quintal et par kilomètre, pour une distance de 5 kilomètres (1). . quintal rendu au patouillet 2,4 quintaux sur le patouillet Main-d'oeuvre.
Frais généraux (2)
patouill et qui sépare les parties argileuses par Fac-
tion du mouvement des bras et de l'eau qui se renouvelle sans cesse ;
on ouvre l'orifice infé-
rieur, l'eau entraine le minerai déjà épuré dans le lavoir où l'on continue à le purifier par un travail à bras. Ensuite, tandis qu'on charge de nouveau la cuve, un ouvrier relève le minerai sur le bord du lavoir. Si l'argile qui accompagne le minerai contient de petits fragments de pierres stériles, on place entre l'orifice inférieur de la cuve et le lavoir, une grille horizontale sur laquelle ces fragments s'arrêtent. De temps en temps on débarrasse la grille au moyen d'un rateau.
Pour les patouillets à deux cuves, le travail
f.r.
19,0'10
o, 15o
0,220 o,52S o,o4o 0,053
quintal de minerai préparé
Bocards à mine. La planche II, jointe à
cette notice, présente avec détails un bocard à mine du département de la Meuse.
Le lavage au patouillet est pratiqué pour le minerai en petits grains oolitiques agglutinés
par une gangue argileuse. Il présente deux époques : 10 l'orifice inférieur est fermé ; on charge peu à peu la cuve, Puis on laisse travailler le
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,
canal d'amenée ; coursier de la vanne de décharge ; coursier des deux roues motrices ; batterie à cinq pilons, disposée dans le système du bocardage à la grille ; cuves de patouillets dites huches; bassin (ou fosse) destiné à recevoir les produits dit boeardage et du lavage
g, goulette des pilons ; , rafraïchissoirs ; i, rigole de décharge des huches ; k, petit local où se renferment les outils. Comme les patouillets exigent un moteur hydraulique, ils sont en général plus éloignés des minières que les lavoirs on a pris 5 kilomètres pour distance moyenne au lieu de 3. Sur d'aussi petites distances le temps nécessaire pour le chargement et le déchargement est très-sensible et c'est pour cela que le prix du transport est ici plus faible que dans le calcul précédent. Les frais d'établissement sont beaucoup plus élevés que pour les lavoirs ordinaires ; mais le produit journalier etant aussi beaucoup plus fort, on ne croit pas s'éloigner de la vérité, en admettant que les frais généraux figurent pour la même somme dans la valeur du quintal.