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PRÉPARATION MÉCANIQUEi ETC.

Le patouillet dépendant d'un bocard à mine est toujours à deux huches; tandis que l'une reçoit les produits du boCardage , on lave dans l'autre les produits qui y ont été reçus , et on les fait écouler dans le bassin où ils sont soumis à la dernière préparation. Le travail ne diffère d'ailleurs de celui qui a été indiqué pour les patouillets, qu'en ce qu'au lieu de charger le patouillet , on fait arriver le minerai à préparer sous les pilons du bocard , d'où il est entraîné au fur et à

mesure, à travers la grille, dans les cuves du

patouillet. Le nombre des pilons du bocard doit être en rapport avec la nature du minerai et le temps qu'il exige pour être bocardé ; la durée de

l'opération doit être, en général, réglée par le travail du patouillet , et les pilons doivent être en

nombre tel qu'ils fournissent en quantité suffisante la matièrepremière au patouillet. Plusieurs des bocards employés dans la Meuse sont à deux batteries de cinq pilowsf_lhacune.

Le bocardage s'exécute sur des minerais en rognons généralement caverneux , retenant de l'argile qui ne pourrait être séparée par le lavage ordinaire. Presque toujours on les soumet préalablement à un débourbage assez parlhit ; c'est pour cela que, dans les détails économiques qui

suivent, le prix da minerai à préparer est plus élevé que pour les patouillets ; tandis que, d'un autre côté, la quantité nécessaire pour produire un quintal est moindre. Minerai à boearder, i quintll Transportau bocard, pour une distance moyenne de 5 ki-

0,120

lomètres, à raison de 3 centimes par quintal etpar kilom.

0, .15o

quintal rendu au bocard 2,1 quintaux , tir le bocard Main-d'oeuvre,

Frais e'neraux , etc quintal de minerai préparé

,gutt.

0,270 0,567 0,05o 0,060 0,677

ÉRAGE Des mines; Par M. COMBES, Ingénieur en chef des mines.

INTRODUCTION.

Le boa aérage des mines est une des parties les

plus importantes de l'art. Si les travaux ne sont pas parfaitement aérés, la santé des ouvriers, qui y passent la moitié de leur vie, est bientôt gravement altérée ; dans certains cas un vice d'aérage

les expose à un danger de mort immédiat, et compromet l'existence même de la mine. Cependant les bonnes méthodes d'aérage sont ignorées de la plupart des mineurs. Le Journal et les Annales des Mines ne contiennent presque rien à ce sujet; car les instructions publiées sur les lampes de sûreté, et sur les appareils au moyen desquels on peut pénétrer dans les lieux- infectés par des mofettes, ne sont point, à vrai dire, relatives à l'aérage. On trouve, dans ce recueil, la description d'une méthode nouvelle d'aérer les mines de houille, proposée par M. James Ryan (Ann. des Mines, t. VIII, ire série, p. /À39). Mais,, ou-

tre qu'elle est peu intelligible, à cause de l'absence dos dessins, qui étaient joints au mémoire de l'auteur, nous pensons que M. Ryan n'a pas eu suffisamment égard , clans les procédés qu'il propose, à là propriété de diffitsion, en vertu .de laquelle des fluides aériformes,contenuS dans une

même enceinte, se mêlent uniformément, au