Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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AÉRAGE
DES MINES.
toujours inférieure à un maximum qui dépend de la température.
ger dans les lieux méphitisés. Annales des mines, " série, tome X, pag. 45 et 47. ) La combustion 'des chandelles ou des lampes
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La pesanteur spécifique de l'air sec ou privé de vapeur d'eau étant prise pour unité, la pesanteur 1,1o36 spécifiquel de l'oxygène est 0,976 La pesanteur spécifique de l'azote est. o,624 Celle de la vapeur d'eau
L'air dans les mines, et généralement dans
toutes les excavations souterraines , est altéré to par soustraction d'une partie de son oxygène ; 2° par des mélanges de gaz étrangers. Ceux-ci proviennent de la décomposition chimique de certaines substances , ou se dégagent, soit des fissures ou cavités du terrain, son des cellules de la roche, qui formeles.parois des excavations. L'oxygène de l'air est absorbé par la respiration
des ouvriers, la combustion des chandelles ou lampes à huile, et la décomposition chimique de beaucoup de substances, qui se rencontrent dans les mines , ou que l'on est obligé d'y apporter du dehors.
Dans l'acte . dela respiration, l'air expiré renferme à peu près autant d'azote que Pair inspiré une partie de l'oxygène de l'air inspiré est rem.placée, ou peu s'en faut, par son équivalent en gaz acide carbonique, ou en vapeur d'eau.
Il paraît que le volume d'air inspiré par un homme est, au plus, de 19 mètres cubes par 24 heures , ou 792 litres par heure. Le volume de gaz acide carbonique expiré est en même
temps les o,o3 environ du volume d'air inspiré ; de sorte qu'un homme exhale 570 litres pa r 24 heures, OU 24 litres par heure, de gaz acide carbonique. ( Instruction pratique sur l'emploi des lampes de
sûreté, et sur les moyens de pénétrer sans dan-
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absorbe une quantité d'oxygène, qui dépend dela nature et du poids du combustible brûlé. Il y a en même temps production de .gaz acide
-carbonique et .de vapeur d'eau. La combustion d'une lampe de la plus grande dimension, parmi celles qu'on emploie dans les mines, consomme moins d'oxygène, dans un temps donné, que la respiration d'un ouvrier. L'oxygène de l'air est encore absorbé par la décomposition chimique deLplusieurs substances, qui se trouvent ordinairement dans les :mines. Ainsi, sous la double influence de l'air et de l'humidité des sulfures Se transforment en ,sul fa tes
certains protoxides, ou protocarbonales -métalliques , en peroxides; :les matières végétales et animales éprouvent, comme on sait, dans les mêmes circonstances, une fermentation- putride, dans laquelle l'oxygène de l'air disparaît, en se combinant avec quelques-uns des principes élémentaires de ces substances, et dont les produits, qui se répandent dans l'air ambiant , -sont principalement du gaz acide carbonique, des composés gazeux de carbone et d'hydrogène ; .de l'azote et de l'ammoniaque pour les matières azotées. Ces gaz entraînent encore avec eux d'antres substances, que l'analyse chimique n'a pu isoler, qui ont habituellement une odeur infecte, et exercent sur les hommes qui les respirent une action délétère au plus haut degré ; on .leur donne le nom de miasmes. La plupart des combustibles minéraux, et notamment les houilles, éprouventégalement, quand