Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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de tousles corps plongés dansdeur intérieur, une pression ,,,que l'on mesure au moyen du baromètre
à mercure. Cet instrument fait connaitre la hauteur verticale de la colonne de mercure, qui peut être soutenue par cette Pression. Par exemple ,Si la hauteur du mercure, dans le barothètre,".fest de 75 centimètres, la tempéra-. pire dii'inerçUre étant de o degré centigrade, op. saura quela pression du fluide aériforme , 'de en contaëtavéc la surface libre -dix mercure, tient une colonne de mercure de 75 centimètres de hauteur: .0r; le poids du mètre cube de mercure, à la température de o degré, est de 13.598 kilogrammes. Un prisme de mercure, qui aurait pour base un mètre carré, et 75 centimètres de hauteur, pèserait en conséquence 13.598 xo,75 =10.198.'"°G.., 5o. Ainsi, l'indication barométrique nous montre, dans ce cas, que la pression que le fluide exerce, sur une surface d'un mètre carré, est de ro .1
DÉS MINES.
AÉRAGE
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89 kilog.,5,.
On appelle tension ou pression d'un fluide aériforme la pression, exprimée en unités de
poids, que ce fluide exerce sur l'unité superficielle-. L'exemple précédent montre comment on conclut la pression , ainsi définie, de l'observation baro-
métrique. Le poids spécifique, ou le poids du mètre cube
de mercure varie avec la température. Ainsi', pour déduire d'une .observation barométrique la valeur _exacte de la pression, il faut tenir ltà".température du mercure, qui est Cerniité ordinairement donnée par un thermomètre', fixé sur la même monture que le tube barométrique. Les physiciens ayant constaté, que le mercure se
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dilate , pour une élévation de température d'un
de son o1ume ao dedegré centigrade, de gré, il s'ensuit qu'a une température de -t de-
grés, le poids du mètre cube de mercure est moindre qu'a 00, clans le rapport:de t à
5550
Ce poids est donc exprimé en kilogrammes par 13598
13598 x 5550
5550±t 1»-5550
Lorsque l'on veut déterminer la,,pression d'un
fluide, contenu dans un réservoir, -on ,emploie ordinairement un manomètre. Cet instrument consiste en un tube recourbé 'à .trois branches (P I. IIi , fig. i), ouvert à ses deux extrémités. Dans le coude inférieur c du syphon formé par les deux branches mc, nc, on place un liquide
,
du mercure', de l'eau ou de l'alcool.
L'extrémité de la branche mp du tube est insérée dans le vase, par une ouverture ménagée dans la paroi AB, de sorte que le liquide remplissant le coude c est pressé, sur sa surface a par le fluide contenu dans le vase , et sur sa surface b, par l'atmosphère. La différence des hauteurs verticales du liquide manométrique, danS les deux branches mc et ne, mesurera la, dif-: férence des pressions du fluide contenu dans le réservoir, et de l'atmosphère; comme d'ailleursU pression atmosphérique pourra être mesurée parle baromètre, on connaîtra aussi la pression lue du fluide dans le réservoir. Si le liquide manométrique est du mercure, et si h exprime, en mètres, la différence de niveau
dans les deux branches me et ne, t étant la