Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DES MINES.
AÉRAGE
nique s'étendre seul datiS -l'espace total, la
pression de ce gaz fut devenue égale à:
(1)
100
Or, la somme des pressions précédentes de l'air, de l'azote, et de l'acide carbonique, supposés exis-
ter isolément dans l'espace, est égale, comme on voit, à la pression totale h du mélange , d'où forutire:_la conclusion suivante : lorsque plu.
sieurs gaz occupant des volumes égaux, sous des
pressions diverses, sont réunis dans un espace, égal au volume de chacun d'eux pris isolément la pression du mélange est égale à la somme des pressions des gaz mélangés; ou en d'autres termes,
dans un mélange de gaz, les rapports de pressions, de chacun des gaz supposé remplir, à lui seul,
l'espace total occupé par le mélange
, sont les, mêmes, que les rapports des volumes des gaz mél, langés, mesurés sous une même pression. 14. La quantité pondérale de vapeur d'eau, qui peut exister dans un espace limité, vide, ou occupé
par de l'air ou tout autre gaz, ne peut dépasser. une certaine limite , qui dépend uniquement de la
température, et que l'on a déterminée par l'expérience. Lorsque cette limite est atteinte, on dit que l'espace est saturé de vapeur, àla température existante. On a déterminé par l'expérience la pression de la vapeur d'eau, saturant un espace, c'est-à-dire à son maximum de densité, pour les diverses températures. Si l'on appelle tla température, y la pression, en centimètres de mercure, de la vapeur saturant l'espace à cette température, les résultats des expériences sont représentés, à un assez grand degré d'approximation, par la formule empirique suivame , due à TredgoLL
log
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X log. (I-1- 75) 13,57652
(a) il est facile maintenant de calculer le poids spécifique de l'air, ou de tout autre gaz saturé de vapeur, lorsqu'on connaît la pression et la température. En effet, la vapeur et le gaz se mêlant uniformément-leurs pressions s'ajoutent, comme 'il a été expliqué dans le paragraphe précédent. Si donc h exprime la pression du gaz saturé de vapeur, en centimètres de mercure, et t la température, on commencera d'abord par calculer au moyen de la formule (a),
ou mieux encore de celle .de M. Biot, la pression de la vapeur d'eau prise isolément. Si h désigne la valeur dey- fournie par J'équation (a), dans laquelle on aura remplacé par
t la valeur donnée, /i/i'
sera la pression du gaz .seul;mélangé à la vapeur. Les proportions, envolumes, de ce gaz et de la vapeur, dans le mélange, h' seront donc respectivement : et h
h
Les pro-
(1)IV.I. Biot, dans la
Connaissance des temps pour 1839, a donné la formule suivante, qui fournit, avec une exactitude - égale à celle des observations mêmes, les pressions de la vapeur, au maximum de densité, correspondantes aux diverses températures, depuis 20' au-dessous de zéro, jusqu'à 220. au-dessus : log. p=---.-- aDans cette formule t exprime la température en degrés du thermomètre à air, etp la pression en millimètres de mercure à 0'; a, a a2, .2 sont des coefficients numériques, dont les valeurs sont données comme il suit
-
5,96131330259
log. a log.
182340688193 --._---0.01309734295
log. a
0.74110951837
log. .2,-_-_-____0.0021251O583
De 0 à 100°, l'on pourra prendre pour t, la température donnée par le thermomètre à mercure, qui , entre ces limites, ne diffère pas de celle qui serait accusée par le thermomètre à air.