Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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mouvement des fluides élastiques, publiés dans
les Annales des mines
,
139
DES MINES.
AÉRAGE
3, série, tom. XII,
pag. 373.)
Bien que les valeurs- de V et de .Q soient très-longues et paraissent compliquées, elles sont très-simples au fond; le numérateur de l'exen effet autre pression sousle signe V
chose, que la hauteur motrice, multipliée par
qui se rapporte à l'entrée de l'air, du. vase C dans le premier tuyau, dont la section transversale
est égale à A. Ici le facteur qui multiplie
se
1
réduit à" parce que la. section du vase C peut A
être regardée comme infinie, par rapport à celle du
tuyau, ce qui rend le second terme de ce facteur
2g , et le dénominateur se compose de la somme
nul. On remarquera que ce dénominateur se
de plusieurs termes, qui sont de deux espèces. Les premiers proviennent des résistances, ou frottements, que l'air éprouve dans le parcours des tuyaux sucessifs ou il circule. Chacun d'eux est égal au coefficient numérique 2G ou o,006 , multiplié par une expression de la forme P L . 11 y a autant de termes semblables, A A, entre de tuyaux, de sections différentes, dans la conduite. Les seconds se rapportent aux accrois, sements de vitesse, que l'air prend aux passages d'un tuyau dans un] autre plus étroit, ou dans
compose uniquement de termes positifs, par ce que, dans les binomes de la forme ,
des ouvertures rétrécies. Chacun d'eux est égal '4
multiplié par la différence
A'
dési
gne un coefficient numérique, égal à o,65 0,93, suivant 'que le passage rétréci est analogue à un orifice en mince paroi, ou à un ajutage cylin-
drique ou conique. Dans l'expression A, A, ---, le premier terme estrunité, divisée par le carré de
faire de la section du tuyau , dans lequel l'air entre, et le second est l'unité, divisée par le .carré
de l'aire de la section du tuyau, d'où l'air sort. Dans cette dernière classe de termes, figure celui
-
l'aire A' est supposée plus petite que l'aire A du tuyau précédent. Le passage de l'air, d'un tuyau plus étroit dans un tuyau plus large, n'introduirait aucun terme au dénominateur. On voit que l'on peut diminuer, autant que l'on veut , la vitesse d'écoulement, et la dépense Q de fluide, en forçant l'air à passer 'par une ouverture rétrécie, ménagée dans un diaphragme , interposé dans une partie quelconque de la conduite, que parcourt le fluide ; car cette circonstance introduit au dénominateur., un terme dans lequel a désigné
p.' d A"
l'aire de l'ouverture ménagée dans le diaphragme,
et qui Croit de plus en plus, à mesure que l'aire a de l'ouverture est plus petite. 17. Nous avons admis que le fluide en 111011-
vement parcourt une conduite, dont l'axe est contenu dans un plan horizontal, de sorte que l'action de la pesanteur n'a aucune influence' sur la vitesse et sur la dépense. Si cette con-