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Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

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AÉRAGE

lices de la conduite iecontenus dans la même couche de niveau AI, 'seront les mêmes, et par conséquent, le premier terme 13598(h' 0h), de la hauteur motrice deviendra nul. Quant aux autres termes qui sont, les uns positifs, et les autres négatifs, leur somme sera nulle aussi, si la température est partout uniforme , puisqu'elle se réduira alors simplement à hih,-1-173h4z. Mais si l'air se trouve , dans les portions verticales ou inclinées AB, CD, EF, GH, à des températures différentes de la température atmosphérique, que je représenterai toujours par T, les différents -termes 114 et z , devront être multipliés, par des coefficients numériques' différents, et leur. somme ne sera plus nulle, que dans quelques cas particuliers. L'air, contenu dans la conduite, prendra donc en général un mouvement dans nu sens ou dans l'autre. En. même temps, Fair atmosphérique s'introduira par l'une des ouvertures,, et s'il existe des causes , qui fas-

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sent varier la température de l'air, pendant le parcours; si, par exemple, un foyer de chaleur existe quelque part, ou si les parois sont à une température différente, plus ou moins élevée, que celle 'de l'atmosphère , l'air continuera à circuler dans le même sens, et un courant permanent s'établira. Ainsi, la cause des courants d'air naturelS ;qui s'établissent dans les excavations soutefraines , communiquant avec le jour par plus d'Une ouverture, réside dans la différence habituelle, entre la température de la roche qui forme les parois des galeries et la température de l'atmosphère, variable avec les sai-

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sons, l'heure de la journée, et les divers accidents météorologiques. La température du sol, à une très-petite profondeur au-dessous de la surface, cesse d'être affectée, par les variations fréquentes de température, qui ont lieu journellement dans les couches atmosphériques, voisines de la surface; mais elle change légèrement avec les saisons de l'année. A 25 ou

3o mètres de profondeur, la température de la roche demeure invariable pendant toute la durée de l'année, et l'observation a fait voir que, dans

nos climats, cette température est égale à la moyenne des températures de la surface, pendant une année entière, augmentée environ d'un degré. A des profondeurs plus considérables, la température de la roche est encore .invariable, et croît à mesure que l'on s'enfonce; cet accroissement est à peu près d'un degré centigrade, pour des accroissements de profondeur de 20 à 3o mètres. Il résulte de là que les -parois des excavations souterraines sont généralement pl us chaudes

en hiver, et plus froides en été, que l'air atmo-

sphérique, et qu'il existe encore, dans les saisons intermédiaires du printemps et de l'automne, des différences accidentelles de température, tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre.

Concevons donc que AB CDEFGH représente un conduit souterrain. Soit To la tempéra, turc de l'atmosphère, et t la température propre à la roche, qui forme les parois du conduit, et que

l'on peut supposer la même partout, à partir d'une fort petite profondeur au-dessous de la sur-

face. En hiver on aura t>To. De fair qui aurait

séjourné longtemps dans le conduit, aurait pris la température t des parois : si les deux ouvertures