Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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AÉRA:GE
DES MINES.
seul une dépense de travail moteur, un peu et cela, indépendamment de toutes les autres résistances passives, inhérentes au jeu de la machine à pistons, et de la machine à vapeur, qui la met en mouvement. Cependant les ouvertures, ménagées dans les
supérieur
l'effet utile l'effet
,
fonds des cylindres, et dans les pistons, sont grandes
et multipliées , et la vitesse des pistons est très-
modérée. Il y a en effet 16 grandes ouvertures dans chaque fond, et dans chacun des pistons, dont la section est un cercle de 3rn,48 de diamètre.. La
course des pistons est de 2m,o5; chacun d'eux fait 14 excursions complètes (montée et descente)
dans une minute, ce qui donne -Une vitesse.tles pistons inférieure à t mètre par seconde. La machine à vapeur motrice est estimée avoir 25 chevaux de force. La pression de la vapeur dans la chaudière les dimensions et la vitesse du piston, la quantité de combustible qu'elle brûle journellement , correspondent en effet à cette donnée. Or, l'effet utile de la machine consiste réellement clans
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Ce nombre correspond à une .force de 8,o5 chevaux-vapeur, qui est moins du tiers de la force nominale, et effective de la machine motrice.
Le travail utile est une fraction plus petite
encore du travail moteur dépensé, dans les machines aspirantes à pistons, établies sur les houil-
lères de Sacré- Madame, et du Monceau-
Fontaine, près de Charleroy. D'après mes observations, ' la première aspire et rejette dans l'atmosphère 3,83, et la seconde 6 mètres cubes par seconde. ( Ces nombres sont trop forts d'au moins -7'7,; car ils correspondent au volume engendré par les excursions des pistons. ) Dans les deux. mines, j'ai mesuré, avec un manomètre à eau, l'excès de la pression atmosphérique sur
la pression de l'air, qui arrive sous les cylindres; cet excès a été moyennement mesuré, par une colonne d'eau de 5 centimètres de hauteur. Les machines à vapeur ayant respectivement la
force de 10 et 20 chevaux, il en résulte que
la compression du volume d'air extrait, savoir
le rapport du travail utile au travail moteur, est
8m.e.,o16 par seconde, depuis la pression que cet air possède dans la galerie, jusqu'à la pression atmosphérique extérieure, qui surpasse la première
Madame, et de t4-5 seulement pour celle du
de 7,675 centimètres d'eau. Ces deux pressions étaient respectivement mesurées, le jour de l'observation, par des colonnes de mercure de om,7534
et om,759o. Le volume de 8",o16 se rapporte d'ailleurs à fine pression de om,7492 de mercure.
Le travail utile est donc, suivant les principes connus de mécanique, exprimé par le produit 0 7534
8,016 X0,74.92 X 13598 X log. hyp.759
Go3,6o Ming. X m.
de i à 4 environ, pour la machiné' de SacréMonceau-Fontaine.
Un déchet aussi énorme ne 'doit pas être attribué à une mauvaise construction des machines, dont on vient de parler; elles sont au contraire bien établies. Il est inhérent au système des machines à pistons , qui est radicalement vicieux, pourle genre d'effet, que doivent produire les appareils destinés à l'aérage. Il faut en effet, que ces sortes de machines n'impriment pas à l'air une vitesse inutile, et ne le compriment point au delà du degré nécessaire, pour le rejeter clans l'atmo-