Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DES MINES.
AÉRAGE
Les ailes courbes, au nombre de 12, sont en tôle, et courbées suivant des portions de surfaces cylindriques, à base circulaire (fig. i )i qui coupent la circonférence de l'ouverture centrale du disque plan, sous un angle déterminé, qui est de environ, et sont tangentes à la circonférence
décrite par leur extrémité la plus éloignée de l'axe, dans le mouvement imprimé au ventilateur, circonférence dont le rayon est de ow,83. L'air arrivant dans le ventilateur est forcé de s'étaler en une nappe composée de filets, qui coupent la circonférence de l'ouverture centrale, sous un angle déterminé par de nombreuses cloi-
sons e, c, e,
(fig. 1); ces cloisons, dont quatre se prolongent jusque tout près de l'axe, sont des feuilles de tôle, fixées, par leurs.bords, à l'intérieur de la gorge G G (fi.. 3), et s'élevant jusque tout près de la surface interne du disque
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pour éviter les frottements; mais nous les supposerons d'abord continues, dans l'explication qui va suivre. On a représenté, en lignes ponctuées, dans la fig. 1, la partie supprimée de deux ailes. On imprime ail. ventilateur un mouvement de
rotation rapide, dans le sens indiqué par la flèche ZW
Il y a aspiration de l'air, et pour éviter que l'air atmosphérique ambiant ne soit aspiré, en même temps que celui du puits, par le jeu, qui existe nécessairement, entre les bords de la gorge
fixe GG, et le disque plan mobile attaché aux ailes, on peut employer la disposition indiquée fig. 3. ff,f f représente une sorte de gouttière annulaire, formée par deux parois cylindriques, ayant pour axe commun l'axe de la machine. Cette
gouttière est fixée sur la voûte, ou sur les brides
de la gorge G G.' Elle est à demi remplie d'un
supérieur, sans cependant le toucher. Les cloisons qui se prolongent jusque tout près de l'axe, ont la forme d'une surface cylindrique, terminée, du
liquide. Une surface cylindrique 11' '(fig. 2 et 3), fixée sous le disque , plan du ventilateur, et mobile par conséquent avec lui, descend
autres sont de petites feuilles planes, semblables aux liteaux d'une jalousie , et qui coupent la surface cylindrique, à laquelle se termine le rebord de la «orge G G (fig. 3), suivant un angle, qui est le même pour toutes, et égal à 36°. Quelques-
dans l'intérieur de celle-ci, sans frotter. Quand le ventilateur fonctionne , il y a dénivellation du liquide, contenu clans la gouttière, qui s'é-
côté du ventilateur, par une surface plane; les
unes de ces cloisons se prolongent au delà de la partie plane, par une partie cylindrique, de même rayon que celui des cloisons, qui se prolongent, jusque tout près de l'axe. Celles-ci sont consolidées par un anneau 00 (fig. i et 3). Des douze ailes courbes du ventilateur, quatre seulement sont entières; les huit autres, distribuées entre les premières, sont interrompues,
tout près du fond de la gouttière, et tourne
lève entre la surface mobile 11' et la paroi interne, et s'abaisse de l'autre côté. Il suffit de donner aux parois une hauteur suffisante, pour que le liquide ne se verse pas., en débordant par-dessus. Les intervalles compris entre les ailes courbes
de l'appareil, et les deux disques auxquels elles sontattachées, formentautant de canaux, qui sont emportés par le mouvement de rotation autour de l'axe, imprimé par une force extérieure. Si ces ca-
naux étaient bouchés à leur extrémité la plus