Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

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EES MINES.

AliKAGE

11 en résulte-. que l'écoulement, dans ratmosphère , par une ouverture pratiquée sur le pourtour de la machine, pourrait avoir lieu, quand bien même la pression p', mesurée par la colonne liquide h', serait inférieure à la pression atmosphérique , mesurée par la pression h. il suffirait que l'on eût z ru')> ,(1i h' ).

Lorsque maintenant les canaux sont entièrement ouverts, on conçoit qu'il pourra s'établir,

dans ces canaux , un courant continu, allant du centre à la circonférence, de façon que la machine verse, dans l'atmosphère, l'air que les canaux puiseront, par leurs extrémités les plus rapprochées de l'axe , dans une capacité, où la pression pourra être moindre que la pression atmosphérique. L'analyse démontre , en effet, qu'il doit s'établir un

courant semblable, et que l'équation du mouvement de l'air, dans le canal mobile , est la même que celle du mouvement de l'air, dans un canal fixe, avec cette différence que la hauteur motrice est augmentée de 2g (r"r,,). Ainsi, Q dési«riant le volume d'air, qui s'écoule dans l'atmob sphère dans l'unité de temps; a et A les orifices respectifs, par lesquels l'air sort du canal, et y entre, on a, en négligeant les frottements

ro') 2g (h-111),,, els

1

1

7-7\7 Si de plus on désigne par u et u, les vitesses

respectives de l'air, dans le canal, à son entrée;et

à sa sortie, on aura :

a , etl'équa-

A

tion précédente pourra se mettre sous u

w2 (r

uo"

r,')

(hhi ).

2g

C'est cette équation, dont nous nous selfro-ità, dans le paragraphe suivant ; seulement nous y remplacerons (hh' ), par h ,--h' , h, et h' désiq

gnant , dans ce paragraphe, les hauteurs des co-

lonnes d'air, dont le poids serait équivalent à celui des colonnes du liquide manométrique. Ce qui précède explique l'influence du mouvedans ment de rotation sur la circulation de l'intérieur des canaux mobiles; mais il est encore nécessaire d'avoir égard, dans l'établissement du ventilateur, à la manière dont l'air passe, de l'ouverture centrale, dans les canaux mobiles.

Or, la vitesse totale que l'air possède, en entrant dans les canaux courbes du ventilateur, est évidemment la résultante de la vitesse u, avec laquelle il commence à couler dans le canal, et de la vitesse que reçoit l'origine de ce canal, en tournant autour de l'axe fixe; cette dernière est dirigée,: suivant la tangente ati , à la circonférence de rayon y., et égale à wro. La vitesse u0 est suivant la tangente ab à l'origine de l'aile. D'ailleurs, les .

cloisons fixes e, c, c, etc., attachées à l'intérieur,de

la gorge GG, etc., déterminent la direction de la vitesse de l'air arrivant dans le ventilateur. Il faut donc, pour éviter que les ailes frappent l'air inutilement, que ces cloisons soient établies sui-

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