Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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AÉRAGE
engagé à mettre la flamme à l'abri des courants, au moyen d'un écran. Ces circonstances, qui diminuaient beaucoup le degré de sécurité de l'appareil, ont été trop peu remarquées, et lorsque des accidents sont survenus, on a été beaucoup trop disposé à en rejeter la cause sur l'imprudence des ouvriers, une mauvaise confection, ou une négligence dans l'entretien des lampes, plutôt que de l'attribuer à l'insuffisance de l'aérage, cause première du mal. L'instruction publiée par l'administration des mines, en 1821. (Annales des Mines, tre série de la lampe t. X ), contient. une description de reproduire de Davy , qu'il serait inutile et indique , avec tous les détails nécessaires, les précautions avec lesquelles il. faut s'en servir,, précautions tout à fait indispensables, puisqu'un courant, animé d'une vitesse de i,5o par seconde environ, suffit pour faire passer la flamme à travers
la gaze métallique. Parmi les lampes assez nombreuses, qui ont été présentées à la commission d'enquête de la chambre des communes , et essayées par son ordre, une seule a résisté à toutes les épreuves auxquelles elle a 'été soumise. Cette lampe, construite par J. Robertsancien ouvrier mineur, diffère de celle de Davy, i° en ce que le cylindre en gazé métallique, est entouré, depuis sa base, jusqu'à la moitié ou aux deux tiers de sa hauteur, par un cylindre épais en cristal, maintenu en place , par un autre cylindre en cuivre, qui entoure la partie supérieure de la toile métallique, et se visse dans un écrou aussi en cuivre , porté par les trois ou quatre tiges en fil de fer, qui forment la cage extérieure de la lampe, Le cylindre en cristal est
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pressé par le cylindre en cuivre, entre deux rondelles annulaires de drap , dont l'une est adaptée au bas de ce dernier cylindre, et l'autre repose sur le réservoir de la lampe ; 2° l'accès latéral de l'air étant ainsi prévenu , l'air nécessaire pour alimenter la combustion de la mèche, arrive dans le corps de la lampe, par une rangée circulaire de trous, percés tout autour de la partie supérieure du réservoir, à la hauteur de la base du porte-mèche. Il traverse deux rondelles annulaires, de gaze métallique très-serrée , contenues dans des montures légères en cuivre , et posées horizontalement au-dessus de la rangée de trous ; 3° après avoir traversé cette double toile, l'air ne se répand pas encore librement dans le corps de la lampe ; mais il est dirigé tout près de la mèche, dont il doit alimenter la combustion, par une pièce que l'auteur appelle le cône ; sa forme est à peu près celle d'un pavillon de cor, dont la grande base reposerait sur le réservoir d'huile, et qui serait coupé à la hauteur du porte-mèche,
par une ouverture circulaire, au centre de la-
quelle se trouve la mèche , et dont le -diamètre est un peu plus grand, que celui d'une pièce de cinquante centimes. Il résulte de cette disposition que la totalité de l'air entrant dans la lampe, rase la mèche de très-près, et l'expérience prouve que l'air contenu dans les parties latérales de la lampe, près de la toile métallique, et entre cette toile et le cylindre en cristal, est impropre à l'entretien de la combustion. Les expériences faites sur la lampe de Roberts, devant la commission d'enquête de la chambre des communes; celles que j'ai faites moi-même sur des lampes de ce genre , que l'administration