Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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EXTRAITS.
CHIMIE.
des acides organiques, M. Liebig a fait voir qu'il faut doubler l'atome de l'acide tartrique, tel qu'il avait été admis jusqu'à présent. Cet illustre chimiste envisage cet acide comme un acide bi-atoinique , de la manière suivante acide cristallisé. 2 aq. Cg 118 sel de potasse acide.. c, H8 0,0 + taq. K0 C, H, 0,0 + 2 K 0
+
C, H,
sel de potasse neutre.
K0
sel de Seignette.
No 0 K. 0
C,
C-.137,30,01- 2 Ag, 0
°
tartre ammoniacal. sel 'd'argent.
Tous ces sels sont parfaitement d'accord entre eux ; l'oxygène. de la base est à celui de l'acide comme
2:
10.
-
Cependant l'émétique, considéré sous le même
point de vue, semble présenter une anomalie
particulière ; car ce sel, privé de son eau de
cristallisation', peut être représenté de la manière suivante Ca lia 0,0 +
Sb,° 0,
On voit, d'après cette formule, que l'émétique diffère des tartra tes ordinaires, en ce que le rapport de l'oxygène de la base à celui de l'acide n'y est plus comme 2 : 10, mais comme 4 Enfin, MM. Dumas et Liebig ont observé que l'émétique perd encore 2 atomes d'eau , lorsqu'on le chauffe jusqu'à 25o"; il devient alors C H. 0 j K 0 8
8
tucrÈsqu'on met ce sel , ainsi chauffé , en contact
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avec de l'eau , il reprend les 2 atomes que la chaleur lui avait fait perdre, et on obtient le sel primitif, dans lequel l'acide tartrique se trouve inal-
téré. Aucun autre tartrate ne peut être chauffé
ainsi, sans éprouver (l'altération. M. Liebig considère ce fait comme un cas par-
ticulier, et il admet que dans l'émétique chauffé 250° le corps C, H, 08 n'est plus de l'acide tartrique. Il s'appuie, à cet effet, sur la décomposition qu'éprouveut les tartrates , quand on les
chauffe à 22o° avec de l'hydrate de potasse M. Gay-Lussac a observé que ,dans ce cas, aucun, dégagement de gaz n'a lieu, mais qu'il se forme exactement i atome d'acétate et 2 atomes d'oxa-
laie de potasse. Lorsqu'on suppose encore dans l'acide tartrique 2 at. d'eau préexistants, dit M. Liebig, il faudrait également admettre que l'acide acétique anhydre, tel qu'il a été représenté jusqu'à présent, renfermerait encore i atome d'eau C411407 + 11 0 acide acétique anhydre. 0, 2 at. acide oxalique. C, H, 08 ac. tartrique dans l'émet. à 250.:
C.
D'après la formule de l'acide dans le sel d'argent, on obtiendrait : C. lig 04 C.,
acide acétique hydraté. 2 at. ac. oxalique anhydre.
C, H, 0,0
Enfin, M. Liebig cite encore la décomposition de l'acide citrique par la potasse, qu'il exprime ainsi: C H 0 C.
1
2C4 11603
0" j = 2C3 0, Comme c'est précisément la décomposition par lit potasse qui fait pencher cet illustre savant en Hi°