Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

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CHIMIE.

EXTRAITS.

J'ai enlevé l'eau au liquide distillé en le distillant de nouveah sur du chlorure de calcium puis en le soumettant à des températures successivement graduées avec les précautions convenables, j'en ai extrait six carbures d'hydrogène différents, A, B, C, D, E, F, auxquels j'ai trouvé

la composition et les densités de vapeurs suivantes

Densités trouvées. calculées

A

C4 H' C' 1,14

1,763 2,385

C' = 2,806 G' IF 3,230 C8 IP

F

!I

4

= 3,660 = 2,66S

2,000 2,254 2,802 3,340 3,765 2,637

Le tétracarbure quadhydrique est liquide jusqu'à la température de 28 à 3o° : 15. de froid ne le font pas changer d'état. Il se réduit compiétement en vapeur à 3o". Le pentacarbure quadhydrique entre en ébullition à 5o.. Sa densité comparée à celle de l'eau est de 0,709. L'hexacarbure quadhydrique est très-légèrement jaunâtre. Sa densité est de 0,8022. Il entre en ébullition entre 8o et 85°. Sa composition centésimale est la même que celle de la rétinnyle de MM. Pelletier et Walter. Ces deux matières ne diffèrent entre elles que par l'état de condensation de leurs éléments : clans la rétini vol., dans l'hexacarbure io vol. nyle 15 vol. vol.

Eheptacarbure quadhydrique entre en

ébullition à Tou, 15° de froid ne le font pas changer d'état. Sa densité est de 0,821, ce car:

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bure parait être identique avec le rétinnaphte

de MM. Pelletier et Walter. L'octacarbure quacihydrique a une couleur légèrement citrine il rougit fortement par l'acide sulfurique. Il exhale une odeur très-forte d'hydrogène phosphoré, et il absorbe facilement l'oxygène de l'air. Il bout entre 135 et 14o°, et sa densité est de 0,835; il a la même composition

que le rétinnyle de MM. Pelletier et Walter; mais ses éléments sont moitié moins condensés que ceux de ce dernier corps. Ce dernier carbure a une densité de 0,7524. Il bout entre 65 et 7o.

4t. Note sur le GAZ D'ÉCLAIRAGE, et spécialement sur la fabrication du gaz de l'eau au moyen des appareils de M. Selligues ; par M. Groixvelle. (Acad. des Sc., t. 7, p. 969.) M. Selligues n'a jamais dit que l'eau, en pas-

sant sur du coke chauffé au rouge, se transformât en hydrogène carboné. Tout le monde sait qu'il se produit là un mélange d'oxide de carbone et d'hydrogène presque entièrement pur. Or, M. Selligues charge cet hydrogène de carbone, en lui faisant traverser un cylindre chauffé au rouge où il rencontre des huiles très-carburées. C'est une combinaison chimique et non pas un mélange qui s'opère alors, comme le prouve l'analyse du gaz à l'eau, faite par M. Péligot, répétiteur à l'Ecole Polytechnique; ce gaz contientsavoir: Carbures d'hydrogène Oxide de carbone Hydrogène libre

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