Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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EXTRAITS.
- M. Bauer a observé qu'en saturant de l'hydrate d'alumine par de l'acide sulfurique étendu , il se forme, sur les parois du vase, au bout d'un long temps, des concrétions qui, sont formées de petits prismes transparents. ,rai examiné ce sel. Il se dissout dans 31 p. d'eau bouillante et 144 p. d'eau froide. Il est composé de : Acide sulfurique . 0,21469 oxygène 16,44 4 12,45 3 0,26666 Alumine 41,66-10 0,45865 Eau
II'. Mais if serait peut-être préférable de le considérer comme un sel double formé de .4-1.§4- 2 Sa formule est donç Al' S4
63. Sur PDXIDATION DES MÉTAUX par
l'air atmo-
sphérique, par M. Bonsdorf. (Ilép. de Ch., t. 4, p. 165 (1).) Le zinc parfaitement décapé se conserve intact dans fair sec, et même dans l'air humide lorsque la température ne s'abaisse pas et qu'il n'y a pas d'acide carbonique ; mais au contact de l'air, de l'eau et de l'acide carbonique, le métal se recouvre promptement d'une couche d'hydrocarbonate de même nature que l'hydrocarbonate natif. Le zinc ne décompose pas l'eau pure à la température ordinaire; mais, dans l'eau aérée, il donne promptement naissance à de l'hydrate de zinc contenant o,o7 d'eau et qui s'attache au métal sous forme de petites aiguilles. Au contact de
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l'acide carbonique, c'est de l'hydrocarbonate qui se produit. Si l'on place, dans une atmosphère saturée d'humidité , un morceau de zinc poli et un morceau de plomb terni, lorsque la température baisse, le plomb se couvre de rosée, et le zinc reste sec sans s oxider.- Un phénomène analogue se, présente toujours lorsque l'on met deux métaux différents dans de l'air saturé d'humidité. La rosée se dépose sur l'un des deux seulement; et si l'on attribue cet effet à l'électricité, on doit en conclure que les gouttelettes d'eau qui se précipitent sont électrisées positivement. Le fer parfaitement décapé se conserve dans l'air sec ou humide, même en présence de l'acide car-
bonique ; mais pour peu qu'il soit oxidé ou qu'il renferme des grains ou inégalités, il se rouille par l'effet d'un développement d'électricité de contact, qui précipite, comme électro-négatif, de la vapeur d'eau de l'air sur le métal. Divers corps
gazeux répandus accidentellement dans l'air, comme l'hydrogène sulfuré, l'acide acétique, le chlore, sous l'influence de la vapeur d'eau, produisent rapidement aussi foxidation du fer. Le cadmium se conserve dans l'air saturé d'eau. Avec le temps, il se recouvre dans l'atmosphère d'une matière oxidée d'un gris blanc qui contient de l'acide carbonique. Dans l'eau aérée, il se re-
couvre d'une couche mince d'un gris bleu qui parait être un hydrate. Le cuivre n'éprouve aucune altération clans l'air saturé d'humidité, non plus que dans l'eau aérée.
(1) Voyez Ann, des Mines, t. 13, p. 425.
Tonte XV, 1839.
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