Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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EXTRAITS.
CHIMIE.
Une partie d'acide arsénieux , dissoute dans
2o.000 p. d'eau, fut acidifiée par 5o p. 0/ d'acide liydrochlorique. Cette dissolution, soumise à l'hy-
drogène sulfuré donna un, précipité notable. La donna encore un trouble trèsdissolution à sensible. La réaction ne disparut que dans une dissolution à ,.` 000' acidifiée par 5o p. 0/0 d'an'est cide hydrochiorique. La dissolution, à pas troublée par l'hydrogène sulfuré, quand on l'acidifie par une quantité considérable d'acide hydrochl omit] e.
65. De l'action des dissolutions alcalines sur MÉTAUX; par M. Vogel de Munich. ( Tourn. de Ph., t. 24, P. 454.)
quelques
Il y a quelques années que M. Payen publia un intéressant mémoire, dans lequel il fit voir que les liqueurs alcalines faibles ont la propriété de défendre le fer et l'acier contre la rouille, et
jusqu'à -77. cl un alcali que l'eau contenant d.e est encore douée de cette faculté. Il a observé, de plus, que le carbonate de soude, le borax et l'eau
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- mais, d'après l'avis de M. Thenard , il
changea d'opinion et considéra la garantie contre la rouille comme une propriété générale appartenant aux substances alcalines.. Si, d'après cette idée, émise par M. Payen, les alcalis possédaient exclusivement la propriété d'empêcher l'oxidation des métaux, il s'ensuivrait de
que tous les métaux facilement oxidabl es devraient conserver leur éclat dans une dissolution alcaline.
Pour voir jusqu'à quel degré ce résultat peut être obtenu, je fis quelques expériences concernant l'action des substances alcalines sur les métaux. 11 est vrai que plusieurs métaux conservent leur
brillant métallique dans les dissolutions alcalines aussi bien que l'acier et le fer. Dans ce cas se trouvent plus particulièrement le nickel et l'antimoine, que j'avais laissé submergés pendant trois mois
dans une dissolution composée d'une partie de potasse caustique et de 3oo parties d'eau. Dans la dissolution dans laquelle le nickel avait séjourné, il ne se trouvait pas de nickel, et dans celle d'antimoine il n'y avait qu'une trace de ce métal.
de chaux se comportent envers l'acier à peu de chose près comme les alcalis (i). Immédiatement après l'apparition du travail de
M. Payen, j'eus l'occasion de répéter et de confirmer la plupart de ses expériences. Comme une dissolution alcaline ajoutée à l'eau en dégage l'air, M. Payen crut d'abord que ce liquide privé d'air était la cause de la conservation (1) Foy. Annales de Chimie et de physique, tome page 305.
L
67. Sur les IODATES et HYPERIODATES; par M. C.
Rammelsberg. (Ann. de Pog., t. 44, p- 545.) Les iodates qui font le sujet de ce mémoire ont été préparés par double décomposition au moyen de l'iodate de soude, ou en dissolvant la base dans l'acide iodique. L'acide iodique a toujours été pré-
paré en décomposant par l'acide sulfurique la dissolution d'iodate de baryte.
L'iodate de soude cristallisé à la température