Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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CUIMIE 420 autre sel moins soluble en petits cristaux groupés confusément. Le sel prismatique a la même composition que les précédents; mais il est peu stable , et l'eau, employée en grande quantité, le décompose par-
tiellement. 7o. Nouveau CHLORURE DE CHROME ; par M. H.
Rose. ( Institut, 1839, P. 9°) Aux deux modifications de l'acide vert de
chrome .-ét.r correspondent parfaitement deux mo-
difications du chlorure de chrome -Gr, GP, présentant une composition analogue. On obtient une de ces modifications lorsqu'on dissout dans de l'acide Chlorhydrique de l'oxide de chrome qui n'a pas été chauffé au rouge, et qu'on évapore la dissolution. On trouve ainsi une masse vert-foncé, liquide, qui n'abandonne que très-difficilement et sans se décomposer l'eau qu'elle renferme. Par, une température d'environ 2000c. on la voit se tuméfier fortement et devenir couleur fleur de pêcher ; si on la chauffe plus fortement avec accès libre de l'air, elle se réduit en oxide'de chrome par le dégagement du
chlore. La masse fleur de pêcher attire avec avidité
l'humidité de l'air, devient déliquescente et passe à l'état de liquide vert foncé. Si on chauffe ce chlorure chromique avec de l'acide sulfurique, il se transforme en sulfate d'oxide de chrome et tout son chlore se dégage complétement sous forme d'acide hydrochlorique. Quand on chauffe ce chlorure de chrome soluble dans une atmosphère de chlore, il se transforme, sans néanmoins perdre sa couleur fleur de
EXTRAITS.
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pêcher, en une autre modification qui est entièrement insoluble dans l'eau. On obtient cette modification insoluble du chlorure chromique de la plus grande beauté, lorsqu'on le prépare fant fortement un mélange d'oxide de en chaufchrome et de charbon dans un courant de chlore. Il se sublime aussitôt un corps qui consiste en écailles ou lamelles cristallines d'un grand éclat et d'une couleur magnifique. Cette modification du chlorure de chrome, qui est insoluble dans l'eau, n'éprouve aucun changement par son exposition à l'air. L'acide sulfurique ne le décompose pas ; on peut, en le recouvrant de cet acide étendu, le chauffer sans qu'il éprouve de changement; on peut évaporer l'acide étendu, le vaporiser, et distiller l'acide ainsi concentré sans décomposer le chlorure. En le chauffant à l'air, il se transforme comme l'autre modification en oxide de chrome avec dégagement de chlore. 71. Sur le Tin-IODURE DE CHROME; par M. Giraud.
'(Bibi. de Gen. , t. 15 , p. 198.)
On fait un mélange bien intime de i at. de
chromate de potasse (2g',1 7o) et de 3 at. d'iodure de potassium (i ogr.,715). On place le mélange dans une cornue tubulée munie d'un récipient, puis l'on verse par dessus environ 4g',532 (l'acide sulfurique concentré. Il y a aussitôt vive
réaction , grand échauffement et production de vapeurs couleur de grenat. On distille en chauffant à la lampe et on condense les vapeurs dans le récipient.
La matière condensée est un liquide de con-