Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

PRIX DE L'AnATTAGE 5°4 elle est moindre et variable dans la partie où les filons sont contournés. L'abattage de la pyrite , dans les galeries d'allongement, a toujours lieu à la poudre. Le plus souvent la pyrite est fortement soudée au schiste qui la comprend; de plus, les trous de mine sont plus difficiles à percer dans la pyrite que dans le schiste des galeries à-travers-bancs. Cependant, Je mètre courant coûte moyennement un peu plus pour celles-ci que pour les galeries d'allon-

gement, parce que la pyrite éclate mieux, et qu'une quantité donnée de poudre y produit plus d'effet que dans le schiste. La différence entre ces deux sortes de travaux est toutefois assez petite pour que, clans le tableau des prix coûtants, on ait cru devoir les réunir. Le percement des puits intérieurs est soumis à des conditions trop variables, et il figure pour

une trop faible proportion dans les documents

3° Travaux d'exploitation,

a. Masses droites.

numériques dont on dispose, pour que l'on puisse établir des valeurs moyennes pour ce genre de travail. Le système d'exploitation des massifs, découpés par le travail préparatoire, est différent selon que le gîte approche davantage d'être vertical ou horizontal. Lorsque le filon est sensiblement vertical, on exploite chaque massif de bas en haut par une

méthode qui diffère peu de l'exploitation par

gradins renversés. Toute la différence consiste en ce que l'on n'attaque un nouveau gradin qu'après avoir terminé entièrement le gradin immédiatement inférieur ; en outre, au lieu de commencer

les gradins à l'une des extrémités du massif, on les fait, en général, partir d'un point central, de

DE LA ROCHE.

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manière à y établir deux chantiers qui s'avancent à la fois en sens contraires. Quand le filon est étroit, et que le terrain latéral est très-solide, le premier gradin d'un massif s'établit immédiatement au-dessus de la galerie

inférieure. On commence alors par exhausser cette galerie de i mètre ou de o'n,5o; puis on la boise à la hauteur qu'elle avait primitivement; on recouvre les bois de quelques déblais, et on com-

mence un gradin auquel on donne 2 mètres de hauteur. Les ouvriers qui prennent l'entreprise de l'exhaussement de la galerie sont en même temps chargés de placer les bois et de les garnir des morceaux stériles qu'ils détachent.

Si le filon est large, ou que le terrain encaissant ne présente pas une solidité suffisante, on conserve, au-dessus de la galerie de roulage, un plafond intact de i à 2 mètres d'épaisseur. On perce cette voûte par un petit bure, et, de part et d'autre, on établit une galerie de 2 mètres de haut, que l'on remblaie en partie avant d'en attaquer la tète par des gradins.

Dans le travail en gradins, les mineurs sont tenus de faire un triage après chaque coup de mine , et de rejeter, au moins à 3 mètres en arrière du front de leur chantier, tous les morceaux

qui contiennent du minerai. Quant aux parties

stériles qui proviennent, soit des parois latérales, soit du filon lui-même, elles restent sur le sol et servent de remblais.11 s'en faut bien que ces remblais suffisent; le plus souvent on est obligé d'en amener des travaux de l'étage supérieur (si l'on . est assez près de la galerie supérieure pour qu'on puisse avec avantage pratiquer un bure à travers la voûte restante), ou bien des galeries à-travers-