Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DE LA. ROCHE.
rnix DE L'ABATTAGE
rant croît dans le rapport de 2,09 à 2,61 , ou de
oo à 125, le prix de l'abattage du mètre cube dé-
croît dans le rapport de 8,6o à 6,19, ou de 139 à 100. Une différence aussi notable ne tient pas seulement à ce que la poudre agit avec beaucoup plus de force dans un espace moins resserré etsur des portions de roche mieux dépouillées, mais aussi à cette circonstance particulière qu'en général, dans les parties couchées des filons, la pyrite se détache assez facilement du schiste qui lui sert de toit. De la réunion de ces circonstances il
résulte que la valeur de la poudre et du papier consommés est réduite dans le rapport de 1,4o à o,5, et qu'une diminution de près de moitié (13) sur le temps employé, amène une économie sur l'huile, sur l'entretien des outils et même sur la main-d'oeuvre, quoique le salaire journalier
soit beaucoup plus fort. Si l'on compare maintenant le travail en tailles
au travail en gradins, il semble d'abord que le cube correspondant à un mètre d'avance-
ment étant encore plus grand pour ceux-ci que pour les tailles , il doit en résulter un moincIre prix pour l'abattage d'un mètre cube. Mais trop de circonstances défavorables empêchent qu'il n'en soit ainsi ; indépendamment de celles, déjà signalées, qui donnent lieu à un salaire plus élevé,
celle qui est si favorable au travail en tailles (la présence du schiste à la tête) n'existe plus. Enfin, il reste en outre à apprécier un dernier élément de comparaison : la somme des surfaces par lesquelles le parallélipipède à abattre adhère au terrain qui le comprend. Des six faces de ce volume, deux sont dépouillées pour les tailles (la face antérieure et une face latérale ), deux pour
les gradins (antérieure et inférieure ), une seule pour les galeries (antérieure). Si l'on appelle s la somme des autres faces, v le volume, L la longueur dans le sens de l'avancement, 1 la largeur et h la hauteur, on a Tailles. . Gradins . Galeries .
.
.
s
2L1
.
.
s
. .
s
L/ 2L/
lh.
L/e
2L4 + 1h. 2Lh
, et
On a d'ailleurs, pour les trois cas, ç' de là : s 21+h 1 Tailles.
Gradins.
. .
Galeries. .
+ L;
1h
v
1+2h
= 17 +
.
1
2(1+1) .
.
L
Ces expressions montrent d'abord que, pour chaque sorte d'ouvrage, 1 et h étant donnés, le rapport des surfaces adhérentes au volume correspondant décroît à mesure que l'avancement L est plus grand; ce que l'on pouvait prévoir en
remarquant que la face postérieure reste constante quel que soit L.
De plus, à mesure que L augmente,
dé-
croît d'autant plus vite que le premier terme est plus petit et influe moins sur la valeur totale. Or, en substituant les valeurs moyennes de 1 et de h trouvées plus haut, on a Tailles. . Gradins.
.
.
i,87
1= 1,65.1. 1,581.
(h
'
36
2,00
s
÷