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Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)

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DE SUBSTANCES MINIhIALES.

ANALYSES

Table qui se trouve à Biclette auprès de Cherbourg. On s'en sert pour lester les vaisseaux. Il est magnétique, Mais il a peu d'énergie. Il se compose de fer oxidulé en très-petites lamelles,

mêlé intimement de matières pierreuses blan-

593 d'oxide magnétique, et par conséquent o,3o5 de fer oligiste. Fondu avec o,35 de carbonate de chaux, le minerai de Cherbourg donne 0,42 de fonte blanche à cassure presque unie, et une scorie vitreuse, transparente et d'un jaune de miel très-pâle. La perte

ches qui paraissent être du quartz et du feldspath. Sa poussière passée au tamis de soie est d'un gris pale , mais lorsqu'on la porphyrise elle prend

en oxygène dans l'essai n'est que de o,14. Ce résultat concorde avec celui de la voie humide.

barreau dans la poussière on reconnaît que toutes les particules ferrugineuses ne sont pas également attirables , et si l'on recueille celles qui restent les dernières, et qui. ne s'attachent que difficilement au barreau , on voit qu'elles se composent de la-

33. Analyse du PHOSPHATE DE FER de Berneau , près Visé, province de Liée; par M. Delvaux. (Institut 1839, p. 121.)

une teinte rouge prononcée. En promenant un

melles d'un gris de fer éclatant , qui ont tout l'aspect du fer oligiste , et effectivement leur poussière est rouge et l'on trouve par l'analyse

qu'elles ne contiennent que o,o4 à o,o5 de protoxide de fer. Un échantillon de minerai de richesse moyenne a été trouvé composé de Matières pierreuses insolubles.

Protoxide de fer. Peroxide de fer Magnésie.

0,420 , 0,080} 0,485 0,a6a 0,015

1,00 tomme il ne paraît pas que la magnésie puisse provenir de la matière pierreuse, puisqu'après qu'elle a été traitée par l'acide muriatique , elle ne contient pas de silice gélatineuse, il y a lieu de

croire que cette terre s'y trouve combinée avec du peroxide de fer comme équivalent d'une certaine quantité de protoxide. D'après celle que renferme

le minerai, il n'y aurait dans celui-ci que 0,26

Ce minéral a été trouvé pour la première fois

en 1793 sur les haldes d'une mine de plomb abandonnée. Il est en masses réniformes, fragiles,

à texture compacte et à cassure parfaitement conchoïde, opaques, à l'état résineux, d'un brun noir ou d'un brun marron : sa poussière est d'un brun jaunâtre:sa pesanteur spécifique est de 1,85; dans l'eau il pétille et se divise en fragments. On a analysé un échantillon brun marron et un autre d'un noir-brun. On a eu pour résultat : marron.

Acide phosphorique.

Peroxide de fer.

.

Eau Carbonate de chaux. Silice gélatineuse. .

. .

. .

.

. . .

.

noir.

0,1360 0,2900 0,4220 0,1100 0,0360

0,1430 0,3160 0,4040 0,0920 0,0440

0,9940

0,9990

ce qui conduit à la formule

PP

!,4 H

Ce phosphate se rapproche de celui de Fouchère, Torne XV, 1839. 40