Annales des Mines (1839, série 3, volume 15)
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DE SUBSTANCES MIldRALES.
ANALYSES
5 gr. de schlam fondus avec 50 gr. de litharge,
1VOtiCC
55 gr.
ont donné z2. grammes de plomb qui par coupellation ont laissé ogr.,oi d'argent 0,o02.
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sur l'analyse de ÏAIIGENT ROUGE; par.
M. Winer. (Ann. de Phar., t. 27.) L'argent rouge foncé ( 3AgS Sb' S') est trèsfacilement décomposé à la chaleur rouge par le gaz hydrogène. Lorsque le soufre est presque complétement chassé, il se fait une espèce d'éclair, la boule métallique devient.claire et brillante , se
10 gr. de schlich pur, 150 gr. de litharge, 160 gr.
ont donné 33 gr. de plomb qui pat' coupellation ont laissé 01',o3 d'argent
o,003.
5 gr. de sable riche, 50 gr. de litharge,
55 gr.
ont donné 13gr.,5 de plomb qui par coupellation ont laissé og",or d'argent 0,002. D'après ces données, le schlich brut devait con tenir les quantités suivantes d'argent Pour 10 gr. de schlam, à Pour 60 gr. de schlich, à Pour 15 gr. de sable, à
0,002.
0,003 0,002
Total.
.
. .
0,0002 0,0018 0,0003
0,003.
Ici on voit encore que le sahel' s'est enrichi par le lavage. Cependant, comme les matières que l'eau entraîne sont encore fort riches, dans le traitement en grand il faudra les recueillir avec le plus grand soin. Il est très-probable que les pyrites que contiennent ces matières sont argentifères tout comme la galène.
met en mouvement et n'adhère plus au verre; il se volatilise vers la fin un peu d'antimoine qui se dépose dans le tube.
Si l'on remplace ensuite le gaz hydrogène par un courant de chlore , tout l'antimoine se dégage et l'argent reste à l'état de chlorure pur. L'argent rouge clair (3Ag S + As' S') est également décomposé par le gaz hydrogène. 11 se dégage d'abord de l'hydrogène sulfuré, l'arsenic se volatilise ensuite, mais les dernières traces se séparent difficilement et lentement. Le sulfure de plomb pur chauffé dans le gaz hydrogène ne perd pas de soufre ; mais quand 11 est combiné avec du sulfure il se décompose complé teillent ; cependant les dernières d'antimoine' traces de soufre ne se séparent que difficilement, parce que l'antimoniure de plomb qui reste n'est pas fusible à la chaleur de la lampe à alcool. 47. Examen de quelques produits des USINES de Saxe; par M. Ch. Kersten , professeur de chimie à fEcole des mines de Freiberg. (Extrait de l'Annuaire des mines de Saxe; Freiberg, 1839.) Depuis douze ans que je suis attaché comme chimiste aux usines royales de ce pays, j'ai dû,