Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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EMPLOI DE L'AIR CHAUD
vent allure très-chaude. On a diminué les charges à cause de la faiblesse du vent De la 45e à la 5i., température 4o0 à 1600. On
a augmenté de nouveau les charges; la fonte est restée très-chaude et d'un gris foncé. De la 5i° à la 70°. A partir de la 510 semaine jusqu'à la 56e, on a fait graduellement descendre la
température jusqu'à iod R., et en même temps, l'allure du fourneau restant toujours très-chaude, on a pu faire monter la charge de minerai jusqu'à 7 quintaux, à tel point que dans la 57o semaine, la production s'est élevée jusqu'à 753 quintaux. L'allure s'est maintenue également bonne avec la même charge de minerai, jusqu'à la fin de cette période. La production par semaine a été rarement au-dessous de 7oo quintaux. A partir de la 710 semaine jusqu'à la fin de la campagne, l'irrégularité de la descente des charges
et la mauvaise qualité du charbon nécessitèrent une diminution de la charge de minerai.
La fonte resta néanmoins très-liquide. Les tuyères en cuivre ordinaire résistent très-bien à l'air chaud. Une paire de tuyères, placée à la 15. semaine, résista très-bien pendant 68 semaines jusqu'à la fin de la campagne, sans être mise hors de service; tandis qu'à Pair froid les tuyères résistaient rarement au delà de 24 semaines. Influence de L'emploi de l'air chaud a amené à Gleiwitz tous l'air chaud sur les changements auxquels on devait s'attendre d'amarche du Fourheau. près les résultats obtenus à Kcenigshiitte; le travail est devenu plus facile, les tuyères plus brillantes. Il y a eu en même temps élévation de température à la partie inférieure et abaissement de température à la partie supérieure du fourneau. Les faits relatifs à la condensation des cadmies se sont reproduits de
DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
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même à Gleiwitz; maintenant on les enlève toutes les 5 semaines, sans être obligé de faire marcher le fourneau à l'air froid. Cette opération est du reste plus facile qu'à Koenigshütte, parce que le fourneau est moins haut, et la plate-forme est plus large, ce qui
permet de circuler autour du gueulard. La qualité de la fonte a été altérée par l'emploi d'une haute température : c'est pour cela qu'on ne chauffe plus le vent qu'à ioo. R., ï io° au plus. Une trop haute température fait perdre àla fonte sa ténacité (Haltbarkeit); la fonte à l'air chaud ne convient pas pour les pièces de résistance, mais
à cette température de 1000 R. elle convient encore très-bien pour les poteries, les poêles, les objets d'ornements, etc. ; elle a plus de liquidité et se moule mieux. 11 paraît même qu'elle convient mieux pour les poêles en fonte; ces poêles se brisent
- on assure
ordinairement à la hauteur de la que les poêles fabriqués avec de la fonte à l'air chaud refondue dans les cubilots à l'air chaud , sont moins
sujets à se briser ainsi. Je ne sais pas jusqu'à quel point on doit ajouter foi à cette assertion; quant à l'infériorité de la fonte fabriquée à une haute tem-
pérature, elle est certaine; ce fait seul qu'on n'échauffe plus l'air qu'à 700 à i000R., est du reste la meilleure preuve à en donner.
CHAPITRE III. DES CUBILOTS.
L'usine de GIeiwitz, la seule dans laquelle nous ayons vu des cubilots en activité dans la Haute, en renferme quatre : deux sont dans le même corps de bàtiment que le haut-fourneau