Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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BASSINS HOUILLERS
DE LA CHAÎNE DES PYBÉNÉES.
Quelquefois très-compactes, ils sont à base de feldspath avec petits cristaux de quartz et d'am-
une idée de la suite des terrains et de leur succession à partir de celui de transition. Les cotes
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phibole. Dans d'autres endroits la pâte est toujours la même , mais le porphyre se désagrège facilement à l'air, et donne lieu à un argilophyre par la décomposition de ses éléments. ( Ravin de la Tuilerie. ) Au contact du grès houiller ou du moins à une petite distance de la ligne de séparation , ils ont
été tellement modifiés et ont eux-mêmes tellement changé la roche houillère, qu'on trouve une formation d'amygdaloïde à noyaux de calcaire cristallin opaque ou transparent, et de quartz calcédoine ou agatoïde. Toutes les petites amandes sont enchâssées dans une masse pétro-siliceuse
dont les couleurs varient beaucoup, et peuvent fournir des teintes blanchâtres, grises, rougeclaires.
Ce phénomène paraît en tout semblable à quelques-uns de ceux observés en Bretagne, dans les roches porphyriques qui percent les grauwackes. Cette roche amygdaloïde est quelquefois telle-
ment près de la couche de houille que des mor-
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suivantes que nous avons mesurées avec M. Schlisler , lors du levé des affleurements de la mine serviront à fixer les idées sur ce sujet.
A partir de l'orifice de la galerie, on trouve environ 93 mètres de schistes argileux verdâtres plongeant moyennement de 4o à 450 vers le , quoiqu'on rencontre souvent des pendages en-dessus et en-dessous de ces valeurs. Viennent ensuite 2 i mètres de schistes rouges, 5 mètres d'argile noirâtre très - dure, t mèt. de porphyre contenant des veines de chaux carbonatée , 7 met. d'argile verte et rouge, 3 mèt. d'argile endurcie. Enfin une masse de porphyre et d'amygdaloïde d'une centaine de mètres de puissance.
Sur les porphyres ou les roches porphyroïdes repose le grès houiller plus ou moins modifié, avec des schistes argileux de cette formation égale-
ment altérés. On reconnaît au milieu d'eux une couche de houille de ci-,8o à i mètre, trèsschisteuse, pouvant à peine brûler, et offrant çà
ceaux s'y sont encastrés. ( Ancienne recherche du nord près la rivière. ) On conçoit: donc à priori d'où peut provenir la
et là des veinules d'un charbon noir, brillant, léger, semblable à de véritable anthracite.
sécheresse des houilles de Ségure; n'est-il pas évident que la sortie des porphyres ne soit la seule cause de cette particularité, et n'y a-t-il pas mille raisons de croire que jamais le charbon ne deviendra plus gras, puisque la roche plutonique
d'une dizaine de centimètres, à peine visible, fort brouillée. Bientôt a succédé à celle-ci une
suit d'une manière fort remarquable toute la zone houillère. La galerie d'écoulement de Ség,ure peut donner
Enfin, on a rencontré une quatrième couche épaisse de i mètre environ, et pouvant fournir
Fort près d'elle est apparue une nouvelle couche
troisième couche puissante de orn,5o à on',6o , mais non susceptible d'exploitation à cause de la mauvaise qualité de ses produits.
en moyenne 4o centimètres d'une bonne houille