Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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DES HAUTS-FOURNEAUX.
SUR LES PRODUITS GAZEUX 224 tivement de 120,46 s'est élevée à 150,24. La durée
de l'expérience a été d'une minute, la moyenne différence de la température de l'eau sur Vair de 10,26. La perte de chaleur faite par l'eau pendant l'expérience a été de 00,02. Ainsi un accroissement de température de l'eau de 2°,78 C. correspond à .,)oo. Pour déterminer la température qui a lieu dans la cuve du haut-fourneau à une profondeur de 5 pieds au-dessous du gueulard, on a fait descendre un tuyau de fer jusqu'à cette profondeur, puis on Fa fixé d'une manière solide avec des pinces. Le rouleau de métal a été descendu par ce tuyau et maintenu pendant une demi-heure. On l'a ensuite retiré rapidement et plongé dans
l'eau. La température de cette eau est montée depuis to0,7 jusqu'à .240,41. La durée de l'ex-
périence a été d'une minute : la différence moyenne
de température entre l'eau et l'air de 8.. La perte de chaleur de l'eau pendant la durée de l'expérience de 00,1. Ce qui donne pour l'accroissement de température de l'eau 130,81. Et si l'on pose la proportion 2,78 : 13,81 : no° : x. On en déduit pour la température du fourneau à cette profondeur de 5 pieds, 993°,5. Ce nombre ne doit pas s'éloigner beaucoup de la d'après toutes les précautions que l'on a prises dans l'expérience. Dans tous les cas, cette vérité'
température ne peut pas être plus faible, car toutes les fautes d'observations tendent à la diminuer. Il faut remarquer de plus, qu'ayant été obligé de maintenir le gueulard découvert pen-
dant tout le temps de l'expérience , la température du vent était descendue à i d. On peut conclure
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de là que dans la marche ordinaire du fourneau, la température à la profondeur de 5 pieds dépasse 000°. Pour déterminer l'influence de cette haute température sur la chaleur totale dégagée par la combustion des gaz du gueulard, il faut commencer par déterminer leur capacité calorifique 0,1665 . 0,6090 0,0545 I à quoi correspond 0,0120 Acide carbonique. . Oxyde de carbone. 0,3246 s en chaleur spéci- 0,0769 Azote.
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0,0016 Hydrogène Hydrogène carboné. 0,0103
fique
0,0053 0,0043
mélange ayant pour 1 0000 chaleur spécifique. 0,2650
Pour élever i kilogr. de ces gaz à la tempé-
rature de 000° , il faudra employer t000 X 0,265 ou 265 unités de chaleur. Cette quantité de chaleur se répartit sur les 2".,o2o6 de gaz résultant
de la combustion, et ceux-ci prendraient, s'ils avaient la même chaleur spécifique que l'eau, 265 un accroissement de température de 2,0206 131°,1. Mais la chaleur spécifique de ces gaz est
de 0,2686. L'accroissement de température est 131°,1 488% Ainsi , dans r emploi du donc de 0 2686 vent froid,, on obtiendra par la combustion des gaz sortant immédiatement, avec la température qu'ils possèdent à la profondeur de 5 pieds, une température de 1668°, et par l'emploi du vent chaud, cette température pourra monter jusqu'à 1769'. Le résultat final de ces calculs est donc qu'en brûlant les gaz du Ëlteulard avec la temperature qu'ils possèdent à la preh ndeur de 5 pieds au-dessous du niveau des chatges, on aura une chaleur suffisante pour liquéfier la ,fonte. 5 Tome XVI , 183g.