Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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DANS LES USINES A FER DE LA HAUTE SILÉSIE.
EMPLOI DE L'AIR CHAUD
12 8o
Ce tableau confirme ce l'ait généralement admis, que les fontes fabriquées à une haute température (les fontes grises), renferment plus de silicium que celles qui ' sont fabriquées à une plus basse température (les fontes blanches ou tirant sur le blanc). En outre, il établit d'une manière assez nette que
gistes, peut dépasser les limites en dedans desquelles
sa présence ne produit pas encore un effet trèsnuisible sur la qualité de la fonte, soit de moulage, soit d'affinage.
Le rapprochement des nombres suivants, malgré l'isolement des résultats , donneront peut-être quelques probabilités aux idées théoriques qui précèdent.
la quantité de silicium est d'autant plus grande que le combustible est plus impur; c'est peutêtre là la seule cause de la supériorité des fontes anglaises sur celles du continent.
,°--
En Silésie, la houille n'est pas très -pure ;
NATURE
NATURE
manas.
du combus-
NOM DE L'USINE.
tible.
SILICIUM.
on admet une teneur en cendres de 7 à 8 p. 0/0,
de la fonte.
et il est probable qu'en mettant Io p. o/o de p. 0/0.
La Voulte. .
.
,Coke.
18 à 20 p. 0/0
Grise.
1.:
Janon .
Coke.
13 p. o/o
Grise.
3,5 air froid.
.
Firmy.
.
.
.
.
.
Coke.
7 à 8 p. 0/0
.
.
Coke,
.ral d'assez mau-.} vaise qualité.
Houille en géntc-
Charterey.
'iiri, cfirloaiudd.
,
(4 5 air chaud Grise'
l,
3:2. air froid.
Grise.
3,5
Noire.
2,5
La houille en An-
Angleterre .
Coke.
.
rouge. .11,ele.oriroeareele'efenTree
Grise, n. 1. 2,8 La Cly-de. .
Calder .
.
Houille.
.
,2
4,6 p. oio n° 4.
.
Yniscedwitt.
.
(Pays d, Galles.)
Houille. Anthracite.
4
0/0
1,6 p. o/o
i,i
Grise.
1,5
Blanche,
1,1
Grise.
281
1,3 air chaud.
cendres pour le coke, on reste encore au - dessous de la vérité; en outre, certaines houilles, par l'incinération sous la moufle, donnent des cendres très-volumineuses et très-légères, ce qui indique que les matières terreuses ou argileuses y sont mélangées dans un état de division extrême. Il serait possible que ces circonstances réunies favorisassent, par suite de l'élévation de température due à l'air chaud , la production d'une plus grande quantité de silicium dans la fonte , et qu'on dût chercher là seulement l'altération des qualités que présentait auparavant la fonte pour le moulage et surtout pour l'affinage. On sait que de trèspetites quantités de silicium, dans le fer doux, le rendent très-cassant à froid; M. Karsten regarde même sa présence comme plus nuisible que celle du phosphore; or, c'est là le défaut qu'a présenté à un si haut degré le fer fabriqué à Rybnick avec la fonte à l'air chaud de Kcenigsbütte. On pourrait croire que la présence du zinc et du plomb dans le minerai peut contribuer à cette altération de la fonte; mais s'il en était ainsi, une