Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

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• HISTOIRE CIIIMIQIT

DES EAUX D'AIX. EN SAVOIE.

d'alun se bifurquent à une heure au-dessus d'Aix

marquable est celle où, accompagné de MM. Des-

dans la commune de Pougny, au - dessus d'un champ oit la neige ne séjourne presque jamais et que ces deux sources ont la même origine. Les observations suivantes me donnent le droit à l'époque du fade réfuter cette opinion : meux tremblement de terre de Lisbonne (1783), et lors de celui qui, en 1822, ébranla tout le sol de la Savoie, les eaux de soufre se troublèrent, se refroidirent considérablement, et charrièrent pendant plusieurs heures des flocons gélatineux

pille père et fils, Louis Bonjean mon frère, docteur en médecine, et de deux guides, nous finies dans ces cavernes un séjour de 55 minutes. C'était le 17 septembre 1836. Nous avions eu soin de nous munir de tous les instruments nécessaires aux recherches que nous nous proposions de faire, tels que : thermomètres, flacons, lanternes, mar-

blancsgileuâtres et des matières organiques glai-

reuscs d'un jaune rougeâtre. Les eaux .d'alun, dans tous les cas, n'éprouvèrent aucun change:aient; 2° en 1816 , après d'abondantes pluies, Mes eaux d'alun se refroidirent considérablement, la température de celles de soufre ne s'abaissa pas au-dessous de 25°. Si, à ces différences notoires

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teaux et ciseaux, etc., etc Une augmentation considérable dans le pouls; la respiration difficile,

la voix éteinte et précipitée et la tête lourde, tels sont les phénomènes qui se manifestent pendant ces excursions souterraines. 28. Dans une partie des souterrains appelée le Puits de la Grotte des Serpents, on trouve une grande quantité de sulfate de chaux très-blanc, quelquefois mou, que l'on a improprement appelé

sulfite acide de chaux. Ce n'est que du sulfate

que je viens de signaler entre les deux sources principales d'Aix , l'on ajoute que leur tempéra-

calcique pur dont quelques morceaux seulement

=elles diffèrent encore dans la nature et la quantité des principes qui les minéralisent, il ne sera guère possible d'admettre que leur origine est commune

astringente. Ce sulfate de chaux est évidemment le produit de l'action des vapeurs sulfureuses sup le calcaire de la roche qui forme le massif de m grottes. '.29. Nous. n'avons pu découvrir une parcelle

ture n'est jamais la même et que , bien plus,

et qu'elles se bifurquent à un certain endroit audessus de la ville. 2'7. Les eaux d'alun arrivent dans des cavernes appelées Grottes Saint-Paul ,situées k quatre mi-

nutes au-dessus d'Aix. Si l'on peut y pénétrer avec quelques précautions, ces excursions sont toujours trèspénibles en raison de la raréfaction de l'air dont la température va jusqu'à 45° cent. L'eau de ces grottes varie de 4'7°ù 48'c. En 1322, on a vu le thermomètre cent. s'y élever jusqu'à 5o°.

Parmi les descentes que j'y ai faites, la plus

sont imprégnés d'un peu de sulfates de fer et d'alumine qui leur donnent une saveur acide et

-Lié soufré àük Voûtes supérieures au roc. lion n'y sent aucune odeur de gaz sulfhydrique; et si l'QçlQ-

rat Parai:t être insensible au dégagement de ce g.17, dont la présence ne saurait être mise en doute dans quelques parties de ces souterrains où le carbonate de chaux se sulfatise , et où du papier im-

prégné d'une dissolution d'acétate de plomb sa Jloircit plus ou moins eomplétement, il faut en Ouse à la raréfaction de l'air, à l'ex-