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Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

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HISTOIRE CHIMIQUE

DES EAUX D'AIX EN SAVOIE.

.cessive température de ces lieux, aux vapeurs

prise au centre des grottes où elle arrive, au réservoir ou à tout autre endroit de l'établissement. 37. L'eau de chaux y accuse de l'acide carbonique libre. Le sulfate de protoxyde de fer produit a. la longue un dépôt jaune de sulfate basique de

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qui s'en dégagent sans cesse, et par-dessus tout à

l'état de surexcitation dans lequel se trouve le corps, état occasionné par le concours des circonstances que je viens de citer. 3o. La roche de ces cavernes, se compose de : Carbonate de magnésie.

Peroxyde de fer Carbonate. de chaiix.

.

. .

0,014 0,010 1, 00 0,015 0,961

Les eaux d'alun descendent de ces grottes Pour se rendre dans le grand établissement par un aqueduc en plomb. Le trop plein se verse dans un réservoir dit Thermes-Bertholl et, situé entre l'établissement royal et les grottes Sain t-Paul.

L'eau d'alun estfincolore , transparente, PropriWs physiques et chimi- insipide et inodore: Sa température moyenne ques de l'eau d'aest de 45° e., et assez souvent de 46°; lun. comme l'eau de soufre, elle est sujette à perdre plus ou moins de sa chaleur après de longues pluies. Sa pesanteur spécifique est de 100,025. 33, Une lame d'argent bien décapée et plongée

clans de l'eau d'alun ne perd pas son brillant métallique, quelle que soit la durée du contact

sesqui-oxyde de fer sans trace noire de sulfure.

Après en avoir concentré deux litres jusqu'à réduction à quatre onces, le résidu filtré a été traité par une dissolution de sel ammoniac, puis par un excès d'ammoniaque caustique. La liqueur s'est fortement troublée et a laissé déposer

au bout de quelques heures un précipité blanc gélatineux à qui la dessiccation lit éprouver un retrait considérable. Ce précipité traité au chalumeau avec de l'azotate de cobalt m'a convaincu, par la couleur bleue produite, qu'il était formé d'alumine pure. 40.12 acide arsénieux ne change pas la couleur de cette eau même en y ajoutant de l'acide chlorhydrique.

4. Pour avoir la dernière .:preuve queTeau d'alun ne renfermait pas de principe sulfureux,

en quantité du moing appréciable aux réactifs, j'en

du métal avec l'eau. 34. L'acétate .de plomb et,,l'azotate- argent y produisent des précipités trèsLblancs tout 4.,,fe exempts de sulfure, quelle que soit la quantité d'eau sur laquelle on opère.

ai fait bouillir dans un grand ballon rempli au réservoir, et les gaz étaient reçus-,_jà l'aide d'un tube recourbé, dans un flacon contenant une dis-

35. L'acide azotique et les alcalis en grand excèS ne la colorent pas comme,telle de soufre (9,14)4;

queur du récipient était fortement troublée, mais nullement colorée, et l'eau bouillie donnait également des précipités très-blancs avec les sels de plomb et d'argent. 42. Je ne passerai pas sous silence une anomalie singulière que nous offre l'eau d'alun, et qui a été remarquée pour la première Ibis en septem-

parce que .l'eau d'alun produit à peine quelques légers flocons de glairine. 36. Le mercure ne perd pas son brillant après plusieurs jours de contact avec de l'eau 'd'alun

solution filtrée d'acétate de plomb dans l'eau distillée. Après une heure d'ébullition, la li-