Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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36o EMPLOI DE LA TOURBE ET DU BOIS DE PIN pour six postes, composant la durée du travail d'un ouvrier par semaine.
Le propriétaire de l'usine à scie exige du pro-
priétaire du bois in fr. pour frais de sciage de cent planches, frais qu'on remplace quelquefois par la moitié du produit en planches. Les scies à eau sont peu dispendieuses à établir.
Un charpentier se charge de leur établissement moyennant qu'on lui donne 3oo à 35o francs et les bois nécessaires. Au reste, elles sont faites et dirigées par les ouvriers avec si peu de soin , que les planches qu'on y fait ont leurs faces dessinées comme des surfaces gauches. Ces planches étant d'inégale épaisseur, et ayant la forme de coins allongés, occasionnent beaucoup de perte au consommateur. Les planches, au contraire, des scieurs
de long sont généralement d'égale épaisseur, et par suite présentent peu de déchet. Aussi, ontelles une valeur commerciale plus grande que les planches de moulins-à-scie. Dans le département des Landes, où le bois de c'ecasi.nnée Par pin n'a pas encore atteint une très-grande valeur, le débit en MI- r Perte de bois
lots
en seles arbres destinés à faire des planches , des bû-
va"idela h"lie. eines, ou du charbon , sont abattus et débités en billots avec la hache, tandis que dans les contrées
du département de la Gironde, qui approvisionnent Bordeaux et les lieux voisins des rives de la \ Garonne, on fait usage, pour le même objet, de la scie. Ce mode d'opérer économise une quantité de bois qui surpasse l'idée qu'on s'en fait généralement dans le département des Landes. Si on prend, par exemple, un bel arbre ordinaire de 20 mètres de longueur ou environ, et de I m,461 de
circonférence mesurée près des racines, qui doit être débité à la hache pour être converti en char-
DANS LES FOURS A PUDDLER.
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bon, les billots auront, dans ce cas, im,20 à t',40, ou terme moyen, in',30 de longueur. L'une des faces extrêmes de ces billots présentera une surface plane ou à peu près, perpendiculairement à l'axe, tandis que l'autre face aura la figure d'un coin. Ce coin résultera de l'enlèvement par une suite de coups de hache; i° d'un premier onglet ayant 01'1,25 de hauteur, ou un peu plus de la moitié du diamètre de la circonférence du billot, et pénétrant jusqu'aux deux tiers de ce diamètre ; a° d'un second onglet de 0in,I0 de hauteur, et se terminant où finit le premier. Le volume de ces deux onglets détachés en copeaux, est égal à (e.c.,016-Fom.c.,002) , ou o'n- c.,018. En sup-
posant que le billot eût été obtenu avec une scie, son volume aurait été égal à on C',22 I.
Ainsi, en employant la. hache, on convertit en 0,08145 du bois, c'est-àcopeaux les dire que, de cette manière, on sacrifie en pure
perte quatre arbres sur quarante-neuf; ou environ, soit un peu plus de 8 pour 010. Dans le département des Landes, le bois de Frais d'abattage chauffage se vend à la corde , dont le volume et le et ed7i"e".bi\ et en piles. prix sont variables d'un lieu à un autre. Les frais
d'abattage et de mise en bûches sont partout au même prix. Ils s'élèvent ensemble à o,33 ou environ par stère de bûches.
Dans le département de la Gironde , où les poids du bois d, billots sont généralement coupés à la scie et fen- pin en bûches. dus pour en faire des bûches, celles-ci se vendent au cent. Ces bûches, qui sont généralement droites, ont 1m,50 de longueur, et orn,i 5 d'épaisseur
maximum. Ordinairement le marchancl de bois dispose les bûches de chaque cent par rangs de dix bûches l'un , croisés les uns sur les autres de