Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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EMPLOI DE LA TOURBE ET DU BOLS DE PIN
DANS LES FOURS A PUDDLER.
manière à en fordier un parallélipipède rectangle, dont chacune des trois dimensions est égale à la longueur d'une bûche, en sorte que le volume de ce solide est représenté par 3",375 En disposant les bûches l'une contre l'autre sans croiser les rangs, et en Ihisant un solide de même base que le précédent, la hauteur de ce solide , contenant cent bûches, sera de i,3 1, et son volume de 2",95 pesant ensemble, si c'est du bois âgé de 8o à ioo ans dont on a fait exsuder la résine, 912 ce qui donne pour le stère du bois de pin en bûches 309 kil. Si le bois est jeune ou provient de la cime des arbres, le cent de bûches ne pèse alors que 844 kil., ou le stère 286 kil. Ainsi le poids moyen du bois de pin en bûches peut être évalué,
basse pression, de la force de 12 chevaux savoir
Le bois de pin employé dans la construction des dd,e,Psi"ieesn'Pelo°C ponts a une très-grande durée, s'il a été résiné et si structions. l'on n'en fait usage que pour des pilotis; mais sa durée se réduit à 5 ou 6 ans, au plus, pour les parties où il est exposé aux variations atmosphériques. On le
voit alors pourrir et se piquer des vers. Quand les
planches proviennent d'arbres très-âgés renfermant beaucoup de goudron, ce qu'on reconnaît à la couleur brune du bois, dans ce cas, les planchers
et les meubles qui en sont faits ont une durée presque égale à la durée des bois les plus durs. Résultats c.. Employé pour le chauffage , le bois de pin Par"Ur"le l" brûle promptement et donne beaucoup de flarnhouille eldu bois de pin en bûches me. En outre , comme tous les bois résineux , il a tcitiii11:17,"i'isdi,i, " ,";: le précieux avantage de pouvoir servir au chaurluge dès qu'il a été abattu. vapeur. A l'usine de Bacalan , près de Bordeaux , on consommait autrefois, par douze heures de travail , sons la chaudière d'une machine à vapeur à
Lorsqu'on brûlait du bois de pin vieux et résiné, 15o bûches ou 4s" ,425 ou 1367"L,33 valant en 1834 25f.,50
Et lorsqu'on brûlait de la houille de
Mons, 8 hectolitres combles, ou
ou 774,39 valant en 1834.
-24f.,40
Le procédé de carbonisation en usage dans le procdé de r_ département des Landes est le même que celui bouisation du généralement adopté dans les forêts. On dispose bois de pin'
les billots à carboniser par rangées horizontales placées l'une sur l'autre , et dans lesquelles on donne au bois une légère inclinaison qui augmente d'une manière peu sensible d'une rangée à la suivante. Ces billots, qui ont i'1,6o de longueur,
le stère , à 297k".,50. Durée du bois
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d
ne sont point fendus, quelle que soit leur grosseur ; niais on a soin de placer les plus gros dans la rangée inférieure , en interposant entre eux du bois plus petit pour bien garnir les espaces libres.
Des billots d'une moindre grosseur forment la seconde rangée, et ainsi de suite. Sur la dernière rangée , on dispose presque horizontalement du petit bois de branches , de manière à former comme une calotte ; enfin , on recouvre le tout de gazon, de bruyère et de sable. Ordinairement , les meules pour charbon ne se composent que de trois rangées de billots, à moins que le bois ne soit petit ; car, dans ce cas , il en entre quatre à cinq rangées. Ces meules ont com-
munément lo mètres de diamètre , et 5 mètres au plus de hauteur. Le temps nécessaire pour carboniser une meule de bois est évalué à vingtquatre heures par dix barriques de charbon obtenu , lesquelles font ordinairement la charge d'une voiture traînée par une paire de boeufs. On