Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

44° OBSERVATIONS amphibole. L'éclat de la roche n'atteint pas celui du pechstein proprement dit; seulement la masse, faiblement translucide aux arêtes, est d'une cassure inégale. Au chalumeau, M. Rose l'a vue se transformer en un verre blanc, mais difficilement et seulement aux arêtes. Le labrador s'y trouve dans des cristaux accouplés à angles rentrants. Les cristaux sont blancs, fortement transi udides, et ont à la cassure un bel état nacré. _Ils paraissent seulement petits et étroits aux plans de joint à angles rentrants,, longs d'environ deux lignes, et souvent dispersés dans la masse. Les cristaux d'augite sont d'un vert noirâtre, ordinairement petits et en petit nombre. Voilà donc aussi au Pichincha comme à l'Etna, une roche doléritique dans laquelle domine 'le labrador. Les contours du Guaguapichincha sontsinobulièrement dentelés, ce que l'on remarque pour beaucoup de. roches noires volcaniques des Andes. Du côté du-sud-ouest, DOUS vîmes des aiguilles et des dentelures qui , avec Io pouces d'épaisseur à peine, s'élevaient à une hauteur verticale de 8 à 9 pieds. Le dessin que j'ai fait soigneusement du contour du Guaguapichinaa .( en l'examinant par une lunette grossissant quatrevingts fois, de la plaine de Chili° à une distance de 13.326 t. ), montre que le Guaguapichincha est bien le acutum et lapicleum cacumen de l'inscripte' ,placée au couvent des jésuites par La Condamine. Le pic le plus élevé est taillé en forme de

SUR LES VOLCANS MI PLATEAU DE QUITO.

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vert çà et là de pierre jponce. Ces gisements de pierre ponce devenaient plus fréquents à mesure

que DOLIS montions davantage. Il fut bientôt évi-

dent pour nous que, sur le sommet du Guaguapichinchla. la pierre ponce est plus abondante le long des pentes ouest et sud-ouest, par conséquent visà-vis le cratère de Rucupichincha , que sur le versant opposé. Elle contraste d'une manière remarquable, par -ga couleur blanche, quelquefois jaunâtre, avec la couleur noire de la roche pyroxénique. Les naturels du pays qui nous servaient de guides, nous avouèrent bientôt d'eux-mêmes qu'ils n'avaient jamais atteint la cime de la montagne ils ne pouvaient nous donner d'autre conseil pour parvenir au troisième pic, pico de los Ladrillos, le plus rapproché du cratère, que de descendre d'abord dans la plaine de Palmascuehu, et ensuite dans les gorges secondaires d'Altarcuchu et de Verdecuchn (marchant au-dessus du rapide contre-

fort de Loma-Gorda , qui sépare deux crevasses voisines et sensiblement parallèles ). Un coup d'oeil jeté sur la,:carte fera concevoir la structure particulière, mais, â proprement parler, uniforme de la montagne. Beaucoup de vallées sèvéritables crevasses) se détachent de la cime (véritables vers e plateau de 'Quito. Ce sont les gorges de .Cundurguachana , auxquelles, comme nous le di-

cloCher, mais tronqué au soMmet. Dans notre ascension par le ravin étroit qui con-

rons bientôt, correspond une ouverture près de

Gnag4ichincha, nous avions déjà trouvé à moitié

cuchu , et la vallée plus large de Juyucha; enfin une cinquième fondrière qui conduit à une plaine couverte de pierres ponces au pied du Rucupichincha, dans la vallée de Lloa Chiquito. Les embou-

Guapulo , au pied du Pichincha ; la Quebrada , gni conduit à Palmascuehu ; enfin la vallée de Verde-

dla,peti te plaine de Palmaseuehu, au pied du chemin de la croix qui servit autrefois de signal, environ à.".800 t. de hauteur, le rocher nu, cou-

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