Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
Page : Image 270
Révision de 27 janv. 2015 18:26:01, edited by Anonymes
DESCRIPTION DE L'INSTRUMENT. 526. a (fig. 1) pointe du traceur, qui participe au mou-
vement vertical du piston K.
ce' (fi,. 1) échelle tracée sur un bord de la fente 11'. Q (fig. 2) ressort à boudin fixé par le haut au couvercle du cylindre Dif , et par le bas à la tige tt. Ce ressort est comprimé , lorsque la ,tige na s'élève au-dessus du o de l'échelle, et étendu lorsque cette tige s'abaisse .
au-dessous. X ( fig . 2) ressort de montre , en spirale , attaché par
32^
NOTE Sur les terrains d'une partie de la vallée du .Donetz (t); Par M. LÉON LALANNE , Ingénieur des ponts et chaussées.
un bout au corps de pome qui est fixe, par l'autre
bout au cylindre mobile CL', et servant à faire rétrograder celui-ci, en tenant le cordon e, constamment tendu, pendant la course descendante du piston de la machine à vapeur. La fig. (3) représente, à une échelle beaucoup plus petite , l'instrument mis en place, et prêt à fonctionner. Lesfig. 4 et 5 représentent l'élévation et la section horizontale d'un instrument construit sur le même principe que le précédent, mais qui sert seulement à mesurer l'excès
de la tension de la vapeur, dans l'intérieur du cylindre d'une machine , sur la pression atmosphérique. Il est destiné à l'essai des machines qui fonctionnent sans condensation.
On a représenté en lignes ponctuées dans la fi.. 4, le corps de pompe, le petit piston , et les parties cachées du ressort à boudin qui presse sa tige. Lorsque le petit piston
est au bas de sa course, le ressort à boudin n'éprouve aucune tension et le traceur est au o de l'échelle. Ici le cylindre mobile sur lequel on place la feuille de papier est placé latéralement au cylindre qui enveloppe le petit corps de pompe, au lieu d'être concentrique avec lui. Ainsi les tiges articulées qui lient le traceur à la tige du piston sont couchées dans un plan horizontal. Dans l'intérieur du cylindre mobile se trouve toujours un ressort en spirale , pour obtenir le mouvement rétro-
grade de ce cylindre, et tenir le cordon c constamment tendu.
On sait que la carte d'un pays est incomplète lorsqu'elle en donne seulement la planimétrie, et que le relief du terrain n'y est pas indique d'une manière explicite. En effet , quoiqu'il y ait des. relations générales entre les lignes de faîte et de, thalweg, de sorte que ces dernières étant connues,. on peut déterminer les principaux accidents des premières , il se présente néanmoins dans chaque cas particulier une variété de formes qui nécessite des observations spéciales. Ayant à étudier sous le rapport géologique une partie de la vallée du Do-
netz, il était donc naturel que l'on cherchât à exprimer avec autant de précision que possible le relief d'un terrain dont la planimétrie est parfai-
tement déterminée par la carte de l'étatmajor russe. C'est pour atteindre ce but, et pour chercher
les affleurements de houille et de fer carbonaté, que l'on a séjourné successivement à Popoe (à
l'E. de Goundoroskaïa-Stanitza), à Kanienskaïa et à KalitvenskaïaStanitza.
Les diagrammes représentés sur la planche et dont il est
parlé dans le texte, ont été obtenus avec un indicateur semblable à celui qui est représenté dans lesfig. 1 2 et 3.
(1) Les lettres russes simples ont été remplacées par leurs équivalentes en français ; seulement, lorsqu'on a rencontré des consonnes doubles, il a fallu adopter des représentations conventionnelles , savoir kh pour k as-
piré , 11e pour 1 dur.
Torne xvi, 1839.
34
Exposé.