Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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RECHERCHES SUR LA COMPOSITION
trêmement probable qu'une partie notable de ce gaz y existe à l'état libre , et même que le mélange gazeux renferme quelques parties de gaz hydrogénés combustibles autres que l'hydrogène et l'hydrogène carboné , comme les substances volatiles que donne le charbon de meule à la distillation. Au reste , la proportion d'hydrogène protocarboné étant toujours comprise entre 3 et 4 p. o/o du volume du gaz, la détermination re-
lative des deux gaz ne présente pas beaucoup d'importance, et l'on verra, par les nombres rapportés ci-après, qu'elle est à peu près indifférente quant à l'appréciation de la quantité de chaleur et de la température développées par la combustion. Pour parvenir, au moyen de l'appareil décrit tout à l'heure, à déterminer exactement les 'trois gaz, hydrogène, hydrogène protocarboné et oxyde de carbone, il faudrait pouvoir doser la quantité d'oxygène qu'ils ont absorbée pour se transformer
DES GAZ DES HAUTSFOURNEAUX.
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perpendiculaire à la ligne ab recevrait l'azote. Pour obtenir ce gaz à Volonté , il suffira de placer
dans le fourneau un second tube d'aspiration, à la suite duquel se trouvera un tube en porcelaine rempli d'oxyde de cuivre pour brûler le gaz ; l'eau et l'acide carbonique seront absorbés dans un long tube rempli de potasse caustique qui communiquera avec le tube à trois pointes. Deux petits robinets en cuivre placés, l'un entre le tube a et le tube à trois pointes l'autre entre celui-ci et la source de gaz azote, permettront (l'introduire à volonté dans l'appareil, soit le gaz du fourneau , soit l'azote. On pourrait d'ailleurs sans inconvénient, réduire la longueur du tube à combustion à Orn,20; car j'ai remarqué qu'il ne renfermait jamais de cuivre métallique à plus de 6 à 7 centimètres de son extrémité antérieure. Le poids de ce tube rempli d'oxyde de cuivre ne dépasserait pas 70 ou 80 grammes, et l'on pourrait ,
en eau et en acide carbonique. Cette quantité serait représentée exactement par la différence de poids
par conséquent, avec une bonne balance, apprécier l'oxygène absorbé à milligramme près.
du tube à combustion avant et après l'opération,
Recherches de l'oxygène dans les gaz.
azote avant de la commencer et en la terminant. On parviendra à ce résultat, je pense, par la disposition suivante qui n'aura que l'inconvénient
J'ai fait plusieurs expériences pour rechercher l'oxygène libre dans les gaz du haut-fourneau. Pour les recueillir, j'employais un appareil d'aspiration dans lequel le tube a communiquait di-
maniement offre déjà quelque difficulté, surtout quand on opère sur la plate-forme du gueulard d'un haut-fourneau. Au lieu de faire communi-
rectement avec le tube i. La bouteille étant exac-
si l'on pouvait remplir tout l'appareil de gaz
de compliquer davantage un appareil dont le
quer directement le tube a, avec l'appareil à chlorure de calcium b, on intercalerait entre ces deux tubes un tube à trois pointes, semblable à ceux qu'on emploie dans l'analyse des substances organiques azotées. La troisième pointe
tement remplie d'eau, on commençait par y introduire Loo ou 200 cc
gaz pour chasser tout l'air des tubes , puis on ouvrait la bouteille, on la remplissait de nouveau , et l'on recommençait l'aspiration. Le gaz aspiré était transvasé dans une éprouvette. Après avoir absorbé l'acide carbonique par la potasse, j'ai essayé le gaz par le