Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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SUR LA RÉDUCTION DES MINERAIS
nalyse ci-dessus se rapporte à des fragments oit la proportion de calcaire était plus forte que la moyenne. 3' Les fragments de sornes n'ont éprouvé aucun changement dans leur forme ni dans leur cassure. Seulement leur surface est d'un gris pâle et prend sous le frottement l'éclat métallique. Mais cette
réduction par cémentation ne paraît pas avoir
pénétré à une grande profondeur. La composition moyenne des morceaux a été trouvée comme il suit 5 gr. ont donné
Fer métallique, sur t b,r.
gr.
0,078 d'eau 0,047
L'analyse a donné Fer métallique Protoxyde de fer. Oxyde de manganèse. Oxyde de chrôme Alumine. Silice Sable
0,047 0,82,2
0,007 0,008 0,004 0,102 0,010 1,000
Si l'on considère que la sortie avant l'expérience contenait déjà o,o14 de fer métallique, verra que la réduction a été presque nulle. Si la
scorie eût renfermé 20 à 25 pour wo de silice, comme les scories coulantes qui se produisent au
- commencement de l'affinage, il est très-probable
qu'elle serait entrée en fusion complète à la pro-
fondeur à laquelle elle se trouvait dans le fourneau, et sa réduction eût été moins avancée encore que celle de la sorne, en raison de la présence d'une plus grande quantité de silice combinée. 4°
La briquette. ne s'est pas rétinite en pous-
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DANS LES HAUTS-FOURNEAUX.
sière dans la cloche, ainsi qu'on aurait pu le craindre. Seulement les différents fragments se sont
arrondis par suite du frottement. Sa poussière est d'un gris très-pâle. Deux expériences ont été faites pour le dosage du fer métallique. 10 5 gr. ont donné. Fer métallique 2o 5 gr. ont donné. . Fer métallique ' Moyenne des deux essais
g, 0,4800 d'eau. 0,2896 0,4780 d'eau. 0,2884 0,2890 -
L'analyse a donné : Fer métallique Protoxyde de fer. Oxyde de manganèse.
Oxyde de chrome Chaux Alumine Silice gélatineuse Résidu insoluble. Charbon Soufre
0,289 0,320 0,005 0,004 0,168 0,012 0,132 0,054 0,012 0,001 0,997
En comparant cette analyse à celle dela sortie pulvérisée, on voit que la proportion de silice gé-
latineuse et de sable est plus forte que dans la sorne, ce qu'il faut attribuer aux matières terreuses que renfermait le fraisil de halle employé. On voit
aussi qu'il ne reste plus dans la briquette qu'une quantité insignifiante de charbon ; tout le reste a été volatilisé, soit par la réduction du protoxyde de fer, soit par la décomposition de l'eau de l'hydrate de chaux. La comparaison de cette analyse avec la précédente montre tout l'avantage qu'on peut tirer