Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)
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SUR LES MINES DE CUIVRE
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NOTE Sur la fabrication du charbon roux enivré:1;
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Par M. SAUVAGE , Ingénieur des mines. -
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préparé en forêt, dans la fusion des minerais de fer. Que cette substitution n'ait point amené partout économie d'argent, on le conçoit aisément ; mais on ne peut nier que dans la plupart des cas, et quand les essais ont été bien faits , l'emploi du bois torréfié n'ait apporté une économie considérable dans la consommation première du combustible rapportée au bois. Il est constant que l'ancienne méthode de préparation du charbon en forêt est vicieuse. Par elle , on consomme en pure perte près de la moitié du carbone contenu dans le bois brut , et l'on perd , par conséquent, près de moitié de la puissance calorifique du produit de nos forêts. Le jour où l'on trouvera une méthode simple et économique de préparer en
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Il est maintenant généralement admis que l'on peut sans inconvénient substituer soit le bois en nature, soit le bois plus ou moins torréfié au charbon
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forêt, sans appareils compliqués, du charbon roux plus ou moins torréfié, on aura résolu le problème le plus important dont les métallurgistes puissent s'occuper ; on aura rendu disponible une fraction considérable du combustible végétal qui devient de plus en plus rare dans les localités de forges. Après avoir étudié le procédé de carbonisation au gueulard et l'emploi du charbon roux , j'avais conçu l'idée de faire des essais en forêt, bien con-
vaincu (ainsi que je l'annonçais, Annales des 43 Tome XVI, 1839.