Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1839, série 3, volume 16)

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CIRCULAIRES.

les procedes mécaniques et métallurgiques employés pour

le traitement des minerais. On décrira en outre les gîtes sur lesquels il serait utile d'entreprendre des travaux de recherche. Ce dernier travail n'est guère qu'un extrait de. la description des gîtes de minerais métallifères demandés par la circulaire du 28 mars 1837. En lisant dans le compte rendu de 1838, dont je joins ici un exemplaire, la notice sur la production et la con-

CIRCULAIRES,

779 vément les états qui doivent le composer, s'ils ne sont pas terminés tous en même temps. Recevez, monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le sous-secrétaire d'état des travaux publics Signé LEGRAND.

sommation des combustibles minéraux en France, MM. les ingénieurs verront aisément dans quel sens les renseigne-

ments demandés par l'état n° 6 doivent être rédigés. Les erreurs: ,qui auraient 'pu être. commises dans - cette notice

seront facilement redressées , aujourd'hui qu'ils ont sous les yeux l'ensemble du travail dont ils n'ont chacun à prcr,, duire qu'un petit nombre d'éléments. Les indications données,sur l'état n° 6, et qui ont été suggérées par un laborieux dépouillement des états produits pour 1837, paraissenti avoir prévu tous les cas qui peuvent se présenter ; néanmoins, si MM. les ingénieurs éprouvaient encore quelque,incertitude sur ce qui leur est demandé, ils devront s'adresser à l'administration pour obtenir les éclaircissements convenables. Il convient de donner la plus minutieuse attention aux teintes que doivent porter les petites cartes jointes à l'état n° 6. Celles-ci forment les éléments d'une carte générale de France qui paraîtra dans la publication prochaine, et /e concours de tous les ingénieurs pourra seul en garantir l'exactitude. Le choix des teintes n'est donc pas arbitraire. MM. les, ingénieurs ne négligeront pas de se conformer aux indications données sur l'état n° 6, afin que les cartes partielles soient comparables entre elles.

J'ai lieu de penser que le travail qui doit être publié par l'administration, à l'aide- des renseignements que je demande à MM. les ingénieurs, offrira, de même que les documents qui ont paru jusqu'à ce jour, des notions du plus hiint prix. Je compte, comme toujours, sur leur zèle et sur leur dévouement., et je n'ai pas besoin de leur recommander d'y porter tous leurs soins.

Je désire que leur travail soit prêt pour le 15 oc-

tobre 1839. 11 me parviendra, suivant l'usage, par l'in-

termédiaire de MM les ingénieurs en chef, qui y ajouteront leurs observations. On me transmettra d'ailleurs successi-

Paris , le a3 août 1839.

-Monsieur le préfet aucun règlement d'administration

m,,,hine,

publique n'avait encore prescrit de mesures particulières locomotives pour les les machines locomotives employées sur les chemins PI'Yé" sur l" chemins de fer, de fer.

Les ordonnances royales des 29 octobre 1823 et 7 mai 1828 ont déterminé les conditions de sittlei' eté auxquelles les appareils à vapeur à haute pression doivent être assujetti§;.-/ mais elles ont eu principalement en vue les machines fixés.

En attendant qu'un règlement spécial, analogue à celui qui concerne les bateaux à vapeur, ait établi un ensemble complet de dispositions propres aux locomotives, certaines

mesures, notamment en ce qui a rapport aux épreuves, ont paru devoir être adoptées. D'après la première des orclônnances précitées., tonte chaudière à haute pression doit être soumise à une prest1 sion d'épreuve cinq fois plus forte que celle qu'elle est.(1 destinée à supporter dans l'exercice habituel .de chine. Cette épreuve a été fixée à la pression triple par l'ordonnance du 7 mai 1828 pour les chaudières en cuivre

ou en fer battu. Le système tubulaire généralement en usage dans les chaudières des locomotives, et la surveillance dont ces appareils sont continuellement l'objet sur les chemins de fer, diminuant /es causes de danger, on peut, sans inconvénients, les soumettre a, oi es essais moins rigoureux.

Plusieurs de ces machines, achetées à l'étranger, prét-v, sentent d'ailleurs, dans queiques-unes de leurs parties, des

endroits faibles qui ne leur permettraient pas de subir, sans être altérées , une pression de beaucoup supérieure à celle sous laquelle elles doivent fonctionner. Bien que ce

soit là une imperfection regrettable, on doit considérer