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d'ê,tre fort active. Il est permis d'espérer qu'elle produira des résultats de plus en phis satisfaisants. Je n'ai pas besoin de leur recommander d'insister auprès des exploitants sur les mesures qu'il convient de prendre dans l'intérêt des ouvriers. On ne peut trop engager ces derniers à se montrer prévoyants dans leurs travaux. L'expérience a appris que bien des accidents sont dus à leur propre im-

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prudence. Il faut les avertir sans cesse de se mettre en garde contre une confiance aveugle qui amène souvent de cruels malheurs. désirables. Les ingénieurs par leurs conseils, l'administration par la publicité qu'elle donne aux méthodes perfectionnées qui sont introduites successivement, concourent de tous leurs efforts à augmenter les gages de sécurité; mais ces efforts, cette sollicitude, doivent être secondés par lès exploitants qui , eux aussi , ont à prendre une honorable initiative. On pourrait leur adresser de justes reproches s'ils manquaient à ce que leur commandent à la fois et leur intérêt et l'humanité. Si, malgré toutes les précautions prises , des accidents surviennent, il faut que les ouvriers qui ont survécu trou-

vent à l'instant les secours dont ils ont besoin. Les règlements y ont pourvu, et on doit y tenir la main sévè-

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C'est un devoir pour les propriétaires de mines d'apporter dans leurs exploitations toutes les améliorations

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rement. Les ouvriers mineurs exercent une profession pénible,

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et qui est éminemment utile à la société. S'ils sont exposes à des dangers que la prévoyance humaine ne peut prévenir, c'est une raison de plus pour qu'on veille sans cesse à ce que rien du moins ne soit négligé dans leur intérêt. Je ne doute pas, monsieur le préfet, que cet intérêt ne soit l'objet constant de votre préoccupation et de

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Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire, dont j'adresse une ampliation à MM. les ingénieurs des

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vos soins.

mines. Recevez, monsieur le préfet, l'assurance de ma considération très-distinguée.

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