Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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EXPLOITATION DI) ZINC
DANS LA IIAUTE-SILÉSIE.
Supposons qu'arrivé en xr on vienne de poser un cadre sous l'extrémité des lattes déjà placées. On soutiendra toutes leurs extrémités au moyen d'une planchette mn (fi,'. 2 ), écartée du chapeau par deux ou trois caties a. Entre cette planchette
au quintal de minerai en morceaux. Le prix varie de 2 à 5 sgr. (25 à Go centimes) suivant la richesse du gîte. Ils doivent sur ce prix payer le roulage et l'extraction , non-seulement du gros , mais encore du menu , l'huile et l'entretien des outils. Cependant , quand le glte est très-pauvre ou très-ir-
et le chapeau , on introduira de nouvelles lattes que
l'on enfoncera à mesure que la galerie avancera, de manière qu'elles touchent toujours le front de taille, comme le montre la figure. Quand on sera avancé de la quantité voulue, on placera un nouveau cadre pour soutenir les lattes et conserver à la galerie ses dimensions. Si la pression est tellement forte, ou plutôt se manifeste si promptement, que les lattes ne peuvent, même pendant un temps très-court, être poussées de 2 pieds sans être soutenues par l'extrémité, on place à 15 ou 18 pouces du cadre .xy un cadre provisoire (rerlorenesholz), qu'on enlève quand on a placé un peu plus loin le cadre définitif Les lattes qui garnissent les deux parois de la galerie se placent comme celles du toit, mais il n'est pas toujours nécessaire de tenir constamment les extrémités de ces lattes contre le front de taille, parce que les parois ne se dégradent pas immédiatement. Cette galerie préparatoire sert ensuite de voie de roulage pour l'exploitation du massif compris entre 4 puits. A mesure qu'elle avarice, on place le chemin de bois c'est tout simplement une suite de planches sur lesquelles le roulage a lieu comme nous le dirons. L'abattage a lieu presque exclusivement au pic et à la pioche. On emploie des coins en fer pour faire sauter de gros blocs de calamine souvent très-durs qui se présentent dans la masse argileuse; on n'emploie que très-rarement la poudre. Les ouvriers sont généralement payés
régulier, on paie les ouvriers à la toise quarrée en se réglant d'après la dureté de la roche; On s'arrange de manière que les mineurs gagnent environ t fr. 25 cent., et les rouleurs 6o à 7o centimes.
Les galeries perpendiculaires à la voie de fond ont la même hauteur qu'elle , mais une plus grande largeur (en général au moins 5 ou 6 pieds). Les cadres ne sont jamais à moins de 3 pieds l'un de l'autre. Enfin, comme ces galeries sont courtes
et ne servent que peu de temps au roulage, on n'emploie pas de semelle, parce qu'il importe peu que le chemin reste parfaitement horizontal. La première galerie se creuse absolument comme la galerie préparatoire, au moyen de palplanches au toit et sur les côtés ; mais pour les autres , on n'en place plus qu'au toit et sur un des côtés, l'autre étant déjà dégarni. Quand une galerie est terminée, on en commence une autre tout à côté ; mais on fait ébouler d'abord le toit de la première en enlevant autant de bois que possible à partir du fond. Ces bois ne sont plus bons qu'a brûler, étant
presque toujours rompus. On n'enlève que les poteaux qui sont du côté des travaux déjà éboulés ; le chapeau forme alors comme une espèce de toit qui soutient une partie des matières éboulées et les empêche de venir obstruer la galerie en percement. La Ar. 9 représente la coupe d'une galerie en