Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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AU CHAUFFAGE DES MACHINES A VAPEUR.
APPLICATION DE LA FLAMME PERDUE
munication de mon v em ent au moyen d'une griffe
Distribution de la machine à vapeur.
placée à l'extrémité de l'arbre du volant de
ces cylindres, et l'on enlève trois dents mobiles en fer , placées sur le grand engrenage de la roue d'eau ; on amène le vide laissé par ces trois dents vis-à-vis le pignon placé sur l'arbre du volant et qui fait marcher les cylindres par
la roue d'eau, de cette manière la roue d'eau
se trouve isolée des cylindres; pour marcher avec
la roue on remet les trois dents et l'on retire la griffe placée à l'extrémité de l'arbre du volant. En désembrayant aussi le petit volant des cylindres à fer de tréfilerie la machine met en mouvement les deux trains de cylindres. On suspend à volonté le mouvement de l'un ou l'autre train pour n'en faire marcher qu'un seul au moyen des
griffes placées au commencement de chaque train. Lorsqu'on fait marcher le train de cylindres à fer
de tréfilerie seul, on embraye son volant et l'on ôte le mouvement à celui des cylindres à fer marchand; cette condition est indispensable , car si les deux volants tournaient ensemble, ils se repasseraient mutuellement les forces et les chocs qu'ils absorbent ; et cette force étant obligée de passer par la série d'engrenages de la transmission du mouvement , les briserait inililliblement. La machine tourne tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, selon que l'on travaille aux fours placés de chaque côté des bancs; il suffit de changer les gardes des cannelures ;la transmission de mouvement aux martinets a lieu par des pignons coniques, dont l'un tourne à droite et l'autre à gauche, afin que l'arbre à cames tourne toujours clans le même sens, quel que soit celui de la machine.
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L'appareil de distribution se compose de deux grandes boîtes attachées par des tubulures à celles du haut et du bas du cylindre à vapeur, et réunies par deux colonnes creuses en fonte, par l'une desquelles la vapeur arrive dans la boite da bas, et par l'autre elle se rendait condenseur; des quatre soupapes, deux sont destinées à introduire la vapeur dans le cylindre, et les deux autres à l'écouler au condenseur; et enfin des leviers, arbres et tiges destinés à ouvrir et fermer ces soupapes. L'orifice de chaque soupape est un cercle de (=ro 6o de diamètre et om.,,0021 de surface elles s'ouvrent instantanément par la chute d'un contre-poids et se ferment par des manettes en fer ou leviers courbes , mus par des taquets pla-
cés sur des tiges réunies à celles de la pompe à air. L'ouverture subite des soupapes d'intro-
duction et d'échappement de vapeur, a l'avantage de mettre tout à coup la vapeur sur le piston au 1110111ent où la manivelle est au point mort, et d'évacuer de la même manière la vapeur qui est sous le piston et s'oppose à son mouvement. A et A' (Pl. FI) sont les tiges des soupapes d'introduction de vapeur; elles passent dans une boîte à étoupes et sont fixées par une cheminée aux soupapes. B et B' sont les tiges des soupapes d'échappement de la vapeur dans le condenseur ; CD et CD' sont les arbres de fer fixes de rotation des leviers CE, CF, C'E', C'F', qui lèvent les tiges des soupapes; quatre petites colonnes en. fonte C servent de support aux arbres en fer aux points fixes CD et CPU des leviers de soupapes et aux guides
In. et Hl, dans lesquelles glissent les tiges des soupapes.