Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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Sn% LES ALLIAGES
DE CUIVRE ET DE ZINC.
n'est pas plus forte que celle d'un nombre égal d'atomes, car dans cette combinaison le cuivre
clat n'est pas complétement métallique, et l'on reconnaît à peine un composé de métaux; l'aigreur et la fragilité sont très - marquées, et la structure de la cassure étant lamelleuse, on croit voir Un
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se montre négatif par rapport au zinc. Dans la seconde série de recherches, on s'est proposé d'étudier les alliages clans lesquels le zinc se trouve en proportion dominante. Dans le premier, formé d'un nombre à peu près égal d'atomes, il y avait 46,5 de cuivre avec 52,75 de zinc ( un composé de i i at. de zinc avec io de cuivre contient 52,75 de l'un et 47,25 de l'autre ). La couleur est d'un blanc rougeâtre, la cassure striée; lorsqu'on cherche à le briser, il montre une certaine ténacité ; mais cet alliage est aigre, et à aucune température il n'est assez malléable pour pouvoir être employé dans les arts. Avec les acides, il se comporte un peu différemment des autres alliages; l'acide sulfurique n'agit sur lui que lentement et avec l'aide de la chaleur; il y a dégagement de bulles gazeuses ; il se dissout un peu de zinc, mais la dissolution ne fait pas de progrès; les surfaces attaquées paraissent bientôt recouvertes d'un léger précipité de cuivre, qui se montre aussi lorsqu'on emploie l'acide nitrique en quantité insuffisante; y a excès d'alliage , la dissolution peut être en-
tièrement débarrassée du cuivre qui est alors précipité par le zinc de cet alliage. Dans l'acide muriatique, la dissolution est lente et demeure
incomplète; il y a dégagement de gaz hydrogène. Dans une dissolution aqueuse de vitriol de cuivre, après un temps assez long, on trouve un peu de cuivre réduit par l'alliage ; cependant le précipité est à peine sensible. 2). Alliage de 44 de cuivre avec 56 de zinc ; environ 13 1/2 at. de celui - ci et 10 de cuivre ; l'é-
sulfure plutôt qu'un alliage de deux métaux ; avec
les acides et les sels de cuivre , il se comporte comme l'alliage précédent. L'acide sulfurique l'attaque faiblement , lentement, et ne peut le dissoudre complétement. L'acide nitrique agit plus vivement et le nitrate de cuivre est ensuite
décomposé par l'alliage, lorsqu'il en reste dans la liqueur. Le sulfate de' cuivre dissous dans de l'eau est décomposé par ce même alliage qui peut être ainsi converti complétement en cuivre métallique.
35,5 de cuivre avec 64,5 de zinc; alliage
qui approche de celui formé de 2 at. de zinc avec at. de cuivre ( contenant 66,82 du premier et 33,18 du second ); sa couleur est un bleu gris avec un grand éclat métallique ; sa cassure est plane et lamelleuse. Il est plus aigre que le précédent. L'acide sulfurique l'attaque avec le temps, et par une longue digestion ; mais il est aussi difficile, qu'avec les précédents alliages, d'opérer une dissolution complète; la dissolution ne contient que de l'oxyde de zinc, sans une trace d'oxyde de cuivre, parce que l'alliage décompose les sels de cuivre. Avec les acides nitrique et muriatique, il se comporte comme les alliages précédents. 24,8 de cuivre avec 75,1 de zinc ; à peu près 3 at. de zinc avec at. de cuivre ( 75,1 du premier et 24,9 du second ). L'alliage est d'un bleu gris clair,' aigre, à cassure inégale et grenue ; il possède une certaine ténacité , mais il ne peut être travaillé ni au marteau ni au laminoir ; il
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