Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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SUR LES ALLIAGES
DE CUIVRE ET DE ZINC.
est très-possible que l'on soit conduit à des découvertes inattendues; par exemple , les expériences de M. ScWinbein ont montré l'alliage de fer et de platine sous un jour intéressant, et il n'est combinaison d'une pas invraisemblable que la
il vient d'être dit, se dissout avec la même facilité la même rapidité que le zinc le plus pur,
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petite quantité de platine dans le fer diminue
sensiblement sa fragilité. Ce ne sont pas toujours les alliages de métaux en fortes proportions qui intéressent le plus les métallurgistes et ceux qui travaillent ou emploient les substances métalliques ; il est souvent important de reconnaître, par des expériences, quelle est l'influence de la combinaison de certaines substances, en très petite quantité, sur la ténacité
du et la ductilité des métaux. Ainsi, à l'égard très-faible zinc, on a reconnu qu'un mélange à dose de divers métaux diminuait notablement
sa malléabilité. Le zinc de Silésie , qui contient
communément o,355 p. ofo de plomb et o, p. or de fer, est cependant encore très-propre à être converti en feuilles sous le laminoir; mais si on y allie 1 /2 p. o/o de cuivre, cela influe sur les feuilles qui deviennent plus roides et plus fermes. L'analyse que l'on fit de ces feuilles, mon-
tra que les mêmes quantités de plomb et de fer indiquées ci-dessus s'y trouvaient encore ; mais que le zinc avait en outre retenu o,54 p. o/o de cuivre ; les feuilles étaient alors très-dures, peu
flexibles et cassantes; elles montraient des criques et des fissures et étaient peu propres aux usages
auxquels on les emploie ordinairement. Ainsi le cuivre, à une aussi faible dose, est encore nuisible à la ténacité et à la malléabilité du zinc. Dans de l'acide sulfurique étendu d'eau et d'une même densité, le zinc en feuilles et impur, comme
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pourvu que l'épaisseur des feuilles soit la même
d'après cela, l'alliage d'une petite quantité de cuivre n'excite pas d'une manière sensible la
dissolution du zinc, ainsi qu'on l'admet ordinairement; et c'est vraisemblablement par suite de quelque erreur d'observation, que l'on pense que le zinc impur, en raison d'une solubilité plus active par l'acide sulfurique agit avec moins d'éner-
gie, dans la pile de Volta, que le zinc purifié.
La dissolution dans de l'acide sulfurique étendu
d'eau, et qui est plus rapide lorsque le Zinc est allié d'un peu de cuivre, ne résulte pas de ce que le cuivre augmente la dissôlubilité de l'autre
métal auquel il est allié, mais de ce que le zinc, pendant que la dissolution s'opère, précipite le cuivre qui s'est dissous en même temps; et il se forme ainsi une sorte de pile zinc et cuivre ; c'est par la même raison que le zinc qui est en contact avec du cuivre se dissout beaucoup plus rapidement dans le même liquide, que le zinc seul. Toutefois, ce métal se dissout d'autant plus rapidement dans l'acide sulfurique étendu, qu'il a été mieux purifié, ou plus complétement débarrassé des matières étrangères qui se trouvent ordinairement combinées avec lui, en raison du procédé qui l'a produit. Parmi ces matières, le plomb est la plus commune, et sa proportion s'élève souvent à i 1/2 p. ofo ; à mesure que la quantité de plomb augmente, sa solubilité dans racide sulfurique étendu diminue ; de sorte que du zinc plombeux pourrait presque remplacer l'amalgame de zinc dans la pile de Volta ; c'est ce qui arriverait si l'on formait un alliage con-