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Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

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ANALYSE

dont j'avais constaté la présence dans le plombgomme, ont été dosés à part. On a fondu og',5o du minéral avec du carbonate potassique : l'oxyde plombique , séparé de l'acide phosphorique , de l'alumine' et de l'acide sulfurique, était mêlé avec de 'l'oxyde ferrique et du carbonate calcique. Le mélange a été dissous dans l'acide nitrique et la dissolution soumise à l'action d'un courant de gaz sulfide hydrique. La liqueur, séparée du sulfure de plomb formé dans cette opération , a été chauffée avec de l'acide nitrique et saturée par l'ammoniaque. L'oxyde ferrique précipité a été recueilli et séparé d'un peu d'alumine qu'il contenait , à l'aide de la potasse. La liqueur ammoniacale a été chauffée avec de l'oxalate ammonique. L'oxalate calcique qui s'est produit a été ensuite décomposé et la chaux dosée à l'état de sulfate. Son poids a été déduit de celui du sulfate plombique obtenu précédemment. L'acide sulfurique se trouvait dans la liqueur alcaline séparée de l'oxyde plombique. Cette liqueur a été rendue acide, au moyen de l'acide nitrique. Par suite de cette saturation , elle s'est un peu troublée. Après qu'elle eût été éclaircie et filtrée, l'addition de quelques gouttes de nitrate barytique a précipité l'acide sulfurique à l'état de sulfate barytique. L'eau a été déterminée d'après la perte qu'une quantité du minéral, pesée à part, a éprouvée par la calcination. Je croyais avoir terminé cette analyse, lorsqu'un nouvel essai m'a fait découvrir la présence du chlore dans le plomb gomme ; il en résulte que la proportion d'eau, indiquée plus bas, doit être un peu réduite, attendu qu'en chauffant le

DL PLOMB GOMME.

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minéral il a dû se volatiliser en même temps que l'eau une faible proportion de chlorure plombique. Pour doser le chlore, j'ai attaqué , par l'acide nitrique étendu d'eau , og',5o du minéral réduit en poudre fine , J'ai versé du nitrate argentique dans la liqueur, préalablement éclaircie et filtrée. Le chlorure argentique recueilli a servi à déterminer la proportion de chlore. En résumé, l'analyse m'a donné pour le plomb gomme 907(Chlore Plomb.

Chlorure plombique

o

Acide phosphorique Oxyde plombique Chaux. . Alumine Eau, Oxyde de fer Acide sulfurique

0,0806 0,0451 0,3510 0,0251 0,0080 0,0022 0,3432 0,1602 0,1870 0,1662 0,0020 0,0030

0,0058 0,0169

Oxygène.

0,9975

La première analyse du plomb- gomme de

Huelgoat a été faite par M. Berzelius. D'après quel-

ques détails qui se trouvent consignés dans les Annales des mines (t. 5, série, 1820), sur la méthode suivie pour cette opération, il est facile de s'expliquer comment l'acide phosphorique, dont la présence n'était pas soupçonnée clans le minéral, a pu rester inaperçu. Pour acquérir quelques notions certaines à cet égard, j'ai répété le procédé d'analyse de M. Berzélius, tel qu'il est indiqué, et

j'ai constaté positivement la présence de l'acide phosphorique non - seulement dans le chlorure plombique , d'après lequel la proportion !l'oxyde plombique avait été déterminée, mais surtout