Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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ANALYSE
DU PLOMB GOPI1E.
ces phosphates moment une combinaison à part, qui entre en proportions variables dans la masse du minéral ; j'ai trouvé
Ce dernier échantillon appartient à la collection de l'École des ruines; l'alumine qu'il renferme est en faible quantité, mais, comme on le voit, toujours en rapport avec l'eau. Il y a donc ici, comme dans l'analyse précédente, un mélange accidentel
200
Chlorure plombique. .
0,0210 0,0614
(Chlore. Plomb.
O
Oxygène.
0,1205 0,6215 0,1105 0 0618 0,0025
Acide phosphorique.. Oxyde plombique Alumine. . . . . . . Eau Acide sulfurique. .
.
0,0675 0,0445 0,0516 0,0549
53
1?
lf 1' 11
J'avais choisi les fragments qui m'ont servi pour
cette analyse, dans la partie blanche et presque infusible d'un échantillon; aussi voit-on qu'il renferme beaucoup d'alumine et une quantité d'eau proportionnée. Je regarde le rapport de r à t entre l'hydrate aluminique et le phosphate plonibique , comme purement accidentel , attendu que la quantité d'alumine varie sur les différentes parties du même morceau : l'analyse suivante , faite sur un échantillon de couleur blanchâtre , mais
très-fusible, vient démontrer encore que la proportion d'hydrate d'alumine est très-variable dans
le plomb phosphaté ; elle m'a donné .
.
Chlore. 0'0918 '( Plomb.
0,0234 0,0684
. .
Oxygène.
Acide phosphorique. Oxyde plombique Alumine Eau Acide sulfurique
.
0,1518 0,7085 0,0288 0,0124 0,0040 0,9973
d'hydrate aluminique ou peut-être- de plombgomme, avec le phosphate plombique. Les analyses qui pourront être tentées tiltérieu-
rement sur d'autres échantillons de plombgomme feront reconnaître si le rapport de r
à 4
se retrouve constamment entre le phosphate plom-
0,9992
Chlorure plombique. .
201
0,0850 0,0508 0,0134 0,0110
5(
6
3j 1
11 1?
bique et l'hydrate aluminique , et si la formule que j'ai proposée plus haut mérite d'être admise. En comparant l'analyse de ce minéral avec celle des plombs phosphatés aluminifères , on pourrait également présumer que ces matières ne diffèrent entre elles que par une proportion plus ou moins forte d'hydrate d'alumine , à l'état de simple mé-
lange; dans ce cas, le plomb-gomme ne serait plus qu'une variété de pyromorphite , et il n'y aurait pas lieu d'en faire une espèce distincte.