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EMPLOI DE L'AIR CHAUD

DANS LES USINES A FER DU nAwrz.

n operer que sur des matières pulvérulentes que le vent traverse avec peine, et dont il peut entraîner une partie. Si , pour éviter ce dernier inconvénient , on humecte la charge, elle peut, en se desséchant, acquérir de la consistance et descendre ensuite d'un seul bloc jusque dans l'ouvrage sans être suffisamment préparée. Dans les

poids, soit au volume. Quand on n'emploie qu'une seule espèce de charbon, ce qu'il y a de mieux à faire est de charger au volume en pesant de temps en temps les paniers pour avoir le poids moyen de la charge. En effet, quand on charge le combustible au poids, c'est précisément lorsque les

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usines où on traite du minerai en grains , on

éprouverait peut-être de la difficulté à empêcher le ruinerai de couler entre les charbons si on voulait le mélanger avec la castine pulvérisée; il est

Combustible employé.

peut-être nécessaire dans ce cas de charger d'abord la castine, d'en former un lit bien continu et de verser par-dessus le minerai. Le combustible employé dans le Hartz supérieur est du charbon de pin ou de sapin. Dans le Bas-Hartz on emploie soit un mélange de charbons légers et de charbons durs, soit exclusivement des charbons durs (de chêne et de hêtre). La carbonisation a toujours lieu en grandes meules

de 3.000 à 5.000 pieds cubes, elle ne présente

Mesurage

rien de particulier. On peut évaluer moyennement à P.,75 le mètre cube de charbon y compris le transport jusqu'à l'usine ; le déchet, tant dans le transport que sur la halde, est évalué à Le minerai est toujours chargé au volume. Ce

des charges, volume varie suivant l'allure du fourneau. Chaque

jour on pèse un volume déterminé (un pied cube) du lit de fusion : ensuite on le fait sécher sur une

plaque de fonte qu'on amène au moyen d'une potence au-dessus du gueulard et on le pèse de nouveau. On connaît ainsi l'eau contenue dans le

et le poids de matière fixe introduite dans le fourneau. Le charbon est chargé soit au minerai'

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charbons ont le maximum d'humidité et sont susceptibles du moindre effet utile qu'on introduit clans le fourneau le moins de matière combustible. On fait de temps en temps des essais de la ri- Essais desini(liesse du lit de fusion , et de chaque minerai en den""is . et. du lit particulier pour se guider dans la composition de fusion. ce lit de fusion, et arriver à une richesse convenable. Ces essais se font d'une manière simple et expéditive, mais aussi sans donner de notions bien précises sur la nature des minerais et sans permettre de vérifier par une pesée l'exactitude de l'essai. On emploie un fourneau à vent en grès réfractaire (qua dersandstein de Blankenbure Les creusets ou tutes ont 4 pouces de hauteur, ils reposent sur les barreaux de la grille sans interposition de fromages. On les brasque avec un mélange de deux parties de charbon pulvérisé et une partie d'argile. On essaye le lit de fusion sans addition ; les minerais argileux et les fers spathiques manganésifères à gangue de quartz, avec du carbonate de chaux; les fers spathiques à gangue de quartz très abondante, avec du spath-

fluor; les minerais calcaires et magnésiens ou manganésiens , avec du quartz ; et enfin les minerais simplement calcaires, avec de l'argile blanche. On recouvre la prise d'essai d'une petite rondelle de charbon par-dessus laquelle on tasse de la brasque

jusqu'à ce que le creuset soit tout à fait plein, et