Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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,EMPLOI DE L'AIE CHAUD 240 La charge (B), dans les mêmes circonstances de température et de pression, donna également une
allure très-chaude ; la fonte était compacte, truitée, présentant à la surface des gueuses une petite zone d'un gris clair et à grain fin. Elle était trèsfluide, d'un blanc éclatant pendant la coulée, et présentait après le refroidissement une surface concave; _elle était peu sonore et presque intraitable à l'affinage. En se bornant à chauffer l'air à 15o ou 2000, on obtint encore une allure chaude ; la fonte était blanche, lamelleuse; elle se comporta plus chaudement à l'affinage et donna un fer tenace. Avec la charge (C), l'air chaud produisit une fonte dans laquelle les grandes lamelles caractéristiques de la fonte pour acier avaient disparu. On a varié de diverses manières la pression, la température et la composition des charges sans pouvoir les reproduire, et , ce qui est plus important, sans pouvoir obtenir de bonne fonte pour acier On à toujours obtenu à l'affinage un acier trèscru avec une grande dépense de temps et de combustible. D'après les résultats précédents on emploiera (1) A l'usine de Sayn , sur les bords du Rhin , l'emploi de l'air chaud dans la fabrication de la fonte pour acier a fait aussi disparaître la structure lamelleuse ; il paraît cependant nue la fonte n'a pas présenté de différence sensible à l'affinage et a donné d'aussi bon acier. Quoi qu'il en soit, dans un fourneau récemment con-
struit à cette usine pour fabriquer de la fonte pour acier, on n'a pas établi d'appareil à air chaud, parce que la fonte non lamelleuse ne trouve pas de débouchés.
DANS LES USINES A FEU DU nem.
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maintenant toujours l'air froid pour fabriquer le llohstahleisen.
On fabriquera également à l'air froid la fonte ordinaire, mais on laisse subsister l'appareil, soit pour l'employer au commencement d'une campagne et arriver plus vite au roulement normal, soit pour remédier plus facilement aux dérangements accidentels de l'allure du fourneau. On doit remarquer que l'air chaud a produit à Gittelde des effets dans le même sens qu'à RotheWitte et Künigshiltte. Ainsi l'économie de combustible, l'allure plus chaude, la lenteur dans la descente des charges, la fonte plus grise et plus liquide, sont des résultats communs à ces trois usines. Mais à Gittelde la nature particulière des minerais a produit cet effet que la fonte, en même temps qu'elle devenait plus grise., devenait plus difficile à affiner. Cet effet ne doit pas être considéré comme défavorable à l'emploi de l'air chaud
en général, mais seulement à l'emploi de l'air chaud pour fabriquer la fonte de forge. On a cherché à l'expliquer en supposant que l'air chaud, en produisant une température très-élevée dans l'ou-
vrage, détermine la réduction d'une plus grande quantité de manganèse qui passe dans la fonte et la rend très-difficile à affiner. Cette cause peut être influente, mais elle n'est pas la seule, car dés minerais qui ne sont pas manganésifères donnent pourtant à l'air chaud une fonte en général un peu plus difficile à affiner qu'à l'air froid. Cet effet
a été attribué à une combinaison plus abondante du silicium due à l'augmentation de température dans l'ouvrage. L'usine d'Al tenktu , située près de la petite ville de ce nom, à moitié chemin de Clausthal au Broc-
Usine
d'esennu,