Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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Usine de
DANS LES USINES A EER DU AARTZ.
Les hauts-fourneaux des usines de Riibeland et d'llsenburg , qui appartiennent au Brunswick,
de Blatterstein ; le minerai hydraté, vers les affleu-
n'emploient pas l'air chaud. Je dirai seulement quelques mots de la première, qui présente plusieurs particularités intéressantes.
Elle se compose d'un haut-fourneau, d'un eubilot pour moulage en seconde fusion et de deux feux d'affinerie. Le haut-fourneau se fait remarquer par son guenemarques sur lard très-large et par sa cuve presque cylindrique. ,,,s,,`,11",';;;`,)essw,?, haut-fourneau. On attache une certaine importance à cette forme, parce qu'on prétend qu'il en résulte une régularité bien plus grande dans la descente des charges. Tout
l'intérieur du fourneau est en grès de Blankenburg , à l'exception de la partie supérieure de la cuve qui est en briques sur nne hauteur de 5 pieds;
les étalages sont comme à Rigdesprung, inclinés seulement de 15°. On a essayé, dit-on, mais sans succès, de leur donner une plus grande inclinaison; on prétend que la descente des charges devient trop rapide, l'allure du fourneau trop froide et la fonte moins grise et moins propre au moulage. Un meilleur remède serait probablement de rétrécir l'ouvrage et d'élever de quelques pouces Machine
""ffi"fite.
Nature
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EMPLO/ DE L'AIR CHAUD
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la naissance des étalages. La machine soufflante alimente à la fois le haut-
fourneau , le cubilot et les deux feux d'affinerie elle se compose de 3 cylindres en fonte à double effet dont les pistons sont mis en mouvement au moyen de bielles et de balanciers. On traite dans cette usine des minerais oxydés
des "'ais, rouges ou bruns et un peu de minerai magnétique; ils proviennent tous des mêmes gisements: ils sont en amas couchés en relation avec la roche
rements; le minerai rouge et le minerai magnétique, dans la profondeur. On emploie pour fondant un minerai calcaire tenant 18 à 20 p. -:;; les autres ruinerais sont siliceux ou argileux. Depuis 1831 on a construit un creuset-puisard d'après le modèle de celui de Malapane en Silésie; mais la nature de la fonte n'a pas permis de l'employer sans modification.
Quoique bien liquide et de bonne qualité pour le moulage , elle s'épaissit promptement dans le creuset, de sorte que toutes les fois que l'on voulait puiser de la fonte, il fallait percer une croûte
qui se formait à la surface malgré le fraisil dont on avait le soin de la tenir couverte. Pour y rem éch er, on fut obligé d'exhausser le canal de com-
munication jusqu'à quelques pouces seulement au-dessous du plan supérieur de la dame, afin que
les laitiers pussent passer avec la fonte dans le creuset puisard. On est parvenu ainsi à maintenir la fonte bien liquide, mais ce n'est qu'en perdant le principal avantage attaché à l'emploi du creuset-puisard, qui est de pouvoir puiser de la fonte à chaque instant sans arrêter le vent. Le travail des mouleurs doit être organisé de manière qu'on ne vienne jamais puiser assez de fonte pour faire baisser la surface du bain au-dessous de la partie supérieure du canal, ce qui donnerait passage au vent et obligerait d'arrêter les soufflets chaque fois que l'on voudrait puiser de la fonte. Ainsi modifié, le puisard n'est pour ainsi dire plus qu'un appendice du creuset, rie servant qu'à lui donner une plus grande capacité. Ainsi qu'il a été dit plus haut, le haut-fourneau
de Riibeland n'emploie pas l'air chaud, quoique
Emploi d'un creuset puisard.