Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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316 EMPLOI DE LA FLAMME DU GUEULARD, ETC.
t° Perte de calorique par les tuyaux de conduite qui n'étaient pas enveloppés. 20 Perte par les parois du condenseur et de la
ammIE. ( EXTRAITS. )
bâche destinée à mesurer l'eau. 3° Perte de chaleur par suite de la quantité notable d'eau que la vapeur entraîne.
TRAVAUX DE 1839.
I. De la force de tension de quelques GAZ coNDErrsés; par M. Bunsen. (Ann. de Pog., t. 46, Pag. 97.) J'ai d'abord mesuré la résistance des tubes de verre que je devais employer. Pour cela, je les ai complétement remplis d'eau, après y avoir introduit un petit manomètre , et je les ai exposés, en les plongeant dans de l'eau que j'ai chauffée graduellement, à une température qui s'est élevée à
100.; ce qui, par l'effet de l'expansion de l'eau intérieure, représentait une pression de 150 atmosphères. Lorsque les tubes éclatent sous l'effort d'une semblable pression, il s'y fait ordinairement une infinité de fissures longitudinales parallèles et on entend un bruit perçant. de diamètre intérieur, et de Un tube de n'a éclaté que sous une.pres=, sion ded'épaisseur, 8o atmosphères, et j'ai trouvé. des tubes
d'un plus petit diamètre qui résistaient à une pression de noo atmosphères. Mais au bout d'un temps leur ténacité diminue tellement que j'en ai vu qui, ayant supporté une pression de 3o atmosphères, éclataient tout à coup sous une pression à peine égale à 4 atmosphères. J'attribue
cet effet à ce que l'élasticité du verre diminue, comme celle de tous les autres corps, à mesure qu'augmente la durée du temps pendant lequel il a été soumis à une forte pression.