Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

CHIMIE.

EXTRAITS.

et de sel de Glauber, qui absorbe l'acide avec une extrême avidité. On pourrait pénétrer sans danger

d'air, et dans quelle proportion; il n'entre dans la composition de ce gaz aucun élément dont le

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dans les mines qui contiennent de l'air vicié par un gaz malfaisant quelconque, en forçant l'air à se tamiser à travers un coussin d'un pouce d'épaisseur que l'on placerait sur la bouche, et qui aurait été rempli du mélange précité.

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poids atomique soit susceptible de quelque incertitude; etc.

Faraday, Mitscherlich, Laurent, Dumas, Liebig , Blanchet, Sel , et, dernièrement sous la di' rection de Liebig, Woskresenski, ont tous trouvé, dans l'analyse qu'ils ont faite de la naphtaline par la combustion, une proportion de carbone de 94

à 95 p. o/o , et par conséquent de 6 à 5 p. o/o

9. Sur le poids atomique du CA RBONE; par M. Berzélius. (Ann. de Pogg. t 47 , p. 199.) Dans ces derniers temps, quelques chimistes, et Dumas en particulier, ont cru que le poids atoinique admis pour le carbone (76,438) était trop élevé. Cette opinion est essentiellement motivée sur ce que, dans les analyses de substances organiques, de la naphtaline en particulier, ou obtient un excès qui ne peut être attribué à une erreur dans le poids atomique de l'hydrogène, et qu'il est difficile d'expliquer autrement que par le nom-

d'hydrogène; tandis que, d'après le calcul, on aurait dû obtenir 93,873 p. o/o de carbone, et 6,127

d'hydrogène, en prenant 76,438 pour le poids atomique du carbone. En admettant que la na ph taune soit OLP ou CI-12, on a bien 94,23 on 94,84

p. op de carbone, mais il n'y a que 5,77 ou d'hydrogène, ce qui suppose un si grand excès de l'eau obtenue par l'analyse, qu'une telle composition est inadmissible. Il est probable que la naphtaline renferme un nombre d'atomes siMples plus considérable; mais en supposant mêmequ elle

bre trop élevé admis pour le poids atomique

fût représentée par C"H" , il y aurait encore

du charbon. J'ai donc repris l'examen de cette

94,15 p. o/o-de carbone, et 5,85 d'hydrogène, qui donne encore un excès d'eau plus grand qu'il 'ne peut l'être dans une analyse bien faite. Il faut donc qu'il y ait une erreur; cette erreur est dans la méthode d'analyse, ou elle est dans

question importante. Je rappelle d'abord que l'expérience sur laquelle repose la détermination du nombre 76,438 est

des plus simples, et en même temps des plus

exactes. C'est avec Dulong, dans le laboratoire de Berthollet, à Arcueil, avec les excellents intru-

le nombre adopté pour le poids atomique du carbone. C'est seulement de l'examen de cette

ents qui s'yîtrouvaient , que je l'ai faite. Elle con-

'dernière alternative que j'ai eu à m'occuper. C'est en opérant sur des carbonates et des oxa-

sistait à prendre la pesanteur spécifique du gaz acide carbonique. Peu d'expériences offrent autant de garanties d'exactitude que celle-là. Il est aisé d'obtenir le gaz acide carbonique à un état de pureté parfait , de déterminer s'il est mélangé

lates de plomb, vu que le poids atomique de l'oxyde de plomb est tetre'rniiié avec assez de certitude, que, secondé par M. Lars Swanberg , j'ai cherché à résoudre la question.

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