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Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)

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a

.canne. férieur, , et empêchant son contact avec la craie, arrête la production du gaz. Il faut remarquer que l'absorption est quelquefois si rapide, que l'acide munatique lui-même est aspiré et vient se mêler avec le sel de soude ; pour éviter cet inconvénient il suffit de placer un flacon vide sur le passage du gaz. A l'aide de cet appareil il est facile de prépaA cinq à six livres de carbonate de soude dans jour , sans être obligé de prendre d'autre peine' que de remplir les vases.

EXTRAITS.

38. Recherches sur la nature et la constitu-

tion des COMPOSÉS D'AMMONIAQUE; par M. Robert Kane. ( Ann. de Ch., t. 72, p. 225 et 337.) On a jusqu'à présent conçu trois théories différentes sur la nature de l'ammoniaque.

Dans la théorie la plus ancienne, l'ammoniaque Nil' est une base indépendante saturant les acides et formant des sels. Mais cette théorie ne s'applique qu'aux sels ammoniacaux ordinaires,

sans chercher à expliquer la nature des autres classes nombreuses des composés ammoniacaux, ni les points par lesquels les sels ammoniacaux

37. Note sic,' la POUDRE pour EAU GAZEUSE FER-

RÉE; par M. Breton. (J. de Phar. , t. 25 ,:

.../iR.P..i. 1CY: nu

p. 721.) Cette poudre est composée de : 0,2000 0,2260 0,0095 0,5645

Bicarbonate de soude. . Acide tartrique Sulfate ferreux Sucre.

leitifrf Ili ,t)fri

.18

1,0000

G grammes de poudre , qui sont la dose ordi.,

naire pour une bouteille d'eau, renferment donc,:y

Bicarbonate de soude. Acide tartrique. Sulfate ferreux. Sucre.

. .

3,200 3,616 0,152 9,032

r

16,000

La quantité d'acide tartrique et de bicarbonate de soude que contient cette pondre est telle qu'après la réaction des deux substances, laLi liqueur reste encore acide. , te

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diffèrent des autres sels métalliques qui ont le même acide. La seconde théorie est due à M. Berzelius ou plutôt à M. Ampère. Elle consiste à supposer que l'amalgame ammoniacal contient un corps NH (l'ammonium) qui est métallique, se combine avec l'oxygène, et est alors capable de remplacer la potasse ; que quand NH, se combine avec HO, le corps NH' prend H et forme NITI4 qui se combine avec le chlore; et enfin que dans les sels ammoniacaux à oxacides, l'eau convertit INH' en NI-11-1-- 0 .

Cette théorie n'assigne ni fonction, ni place propre à l'ammoniaque elle-même, et n'explique aucune des combinaisons de l'ammoniaque avec les corps qui ne contiennent pas d'hydrogène. Dumas et Berzelius ont proposé la troisième théorie, la théorie des amides, qui suppose qu'un

corps hypothétique NH remplace le chlore et l'oxygène dans certaines circonstances, et que le potassium et le sodium , chauffes dans l'ammoniaque , Cil mettant en liberté autant d'hy-