Annales des Mines (1840, série 3, volume 17)
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EXTRAITS.
42° employé en quantité suffisante pour tenir en dissolution tout le protochlorure formé.
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l'acte de la dissolution du minerai par l'acide'
hydrochlorique.
Le poids de l'atome d'hydrogène étant I,
30 Pour amener l'oxydule de fer à l'état d'oxYde',
il ne faut pas employer l'acide nitrique, parce
M. Berzélius admet que le poids du cuivre est 31,7
qu'il est presque impossible de chasser l'excès de, cet acide, même en évaporant à siccité. Il faut ou faire passer un courant de 'chlore dans la disso-
et celui du fer 27,18. D'après mes expériences, il paraîtrait plus exact de fixer le poids du cuivre à 31,5, et celui du fer à 27,5.
lution, ou, ce -gril est plus commode, y ajouter du chlorate de potasse en quantité 'suffisante. Ce sel ne doit pas être employé en poudre , mais en cristaux, parce que sans cela la décomposition se ferait trop rapidement, et qu'une grande partie de l'oxyde chloreux s'échapperait sans agir. On doit ensuite faire bouillir la liqueur pendant 3 ou 4 minutes, pour en chasser tout le chlore et l'oxyde
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5d. Note sur la préparation du SULFATE DE FER; par M. F. Boudet. (J. de Phar., t. 26, p. On met dans une terrine de grès I 000 p. d'eati,
33o p. d'acide sulfurique à 66°, et on y ajoute par fractions 200 p. de limaille ou de tournure
&chlore en excès ; et après cela on ajoute le cuivre
de fer; lorsque l'effervescence est arrêtée, on verse
'4° Avant d'ajouter le cuivre, il faut attendre que la liqueur soit un peu refroidie , sans 'quoi il
le tout dans une chaudière de fonte et l'on fait; bouillir rapidement jusqu'à ce que la liqueur mar-
se produirait un boursouflement qui occasionnerait des pertes.
que 35° au pèse sel ; on verse cette liqueur immé-
diatement sur un filtre imprégné d'eau acidulée
5' Pour éviter l'accès de l'air, il faut opérer
d'acide sulfurique et on la recueille dans une
dans un ballon à long col, et maintenir la liqueur en ébullition après l'addition du cuivre. La fin de l'opération est indiquée par la coulent- de la dissolution, qui devient d'un vert jaunâtre pâle ; en l'étendant d'eau, elle doit devenir parfaitement limpide. Parmi les substances étrangères qui se rencontrent ordinairement dans les minerais de fer, il n'y a que l'acide arsénique qui puisse mettre obstacle à l'emploi de ce procédé ; car alors il se forme sur le cuivre des écailles d'un gris noirâtrod'arseniure de cuivre. Lorsqu'il; y -a du manganèse, il n'exerce aucune influence quel que soit son degré d'oxydation:, parce qu'il est ramené à l'état de protoxyde dans
terrine de grès dans laquelle on a versé d'avance et promené en tous sens 12 p. d'acide sulfurique étendu de parties égales d'eau ; on remue légèrement la solution pour la mélanger avec l'acide et on laisse cristalliser. Les cristaux, égouttés sur des entànnoirs et" séchés ensuite avec rapidité , se conservent trèslongtemps sans altération dans des - vases Héri' secs et fermés ; ces cristaux sont d'un blanc telle ment pâle qu'ils paraissent presque incolores quand ils Ont de petites dimensions. 1,...NIMIOVeZese.
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